Fédération du Val d'Oise

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Tous ensemble ! 120 000 personnes envahissent les plages du Prado à Marseille

le 16 avril 2012

Tous ensemble ! 120 000 personnes envahissent les plages du Prado à Marseille

L'onde de choc de la Bastille se répand et s'amplifie ! Après une première réplique, Place du Capitole à Toulouse avec 70 000 personnes présentes.  C'est une marrée humaine de 120 000 personnes qui a déferlé sur les plages du Prado à Marseille pour participer au meeting du Front de gauche.
 

Photo : Sylvain Lefeuvre

Les plages étaient bien au peuple ce samedi et le vent, à Marseille, soufflait fort l'espoir et ces mots :« Tous ensemble ». Ces mots qui nous disent si bien la France et le Monde que nous voulons et qui résonnent des luttes que nous avons menées, que nous menons aujourd'hui et que nous aurons encore à mener demain.

«Et le vent, quand il se lève, rien ne lui résiste. »

 

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Tous ensemble, nous sommes le nombre ! Nous sommes la force, ayons confiance. Nous sommes le peuple !

Discours de Clémentine Autain

Notre dynamique montre que les bases du changement existent dans notre pays, comme elles existeront à l'avenir à l'échelle de notre pays. (...)

Il n'y aura pas d'amélioration des conditions de vie du plus grand nombre sans changement radical de braquet, sans affrontement avec le pouvoir de l'argent.

N'ont-il pas remarqué que nous contribuons à accroître le socle des voix de la gauche, socle dont nous aurons besoin pour battre Sarkozy au deuxième tour.

Le vote utile nous casse les urnes ! Levons cette chape de plomb !

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Tous ensemble, nous sommes la chance de la gauche

Discours de Pierre Laurent

 

Dans cette élection, il ne s'agit pas seulement d'élire un nouveau président de la République, il s'agit de dire dans quelle direction va avancer la France. Soit elle continue de marcher, tête baissée, enchaînée à la finance, vers le chaos capitaliste, vers la guerre économique du tous contre tous.

Soit elle choisit la liberté, comme elle a su le faire dans les grandes heures de son histoire – et je pense ici au grand Raymond Aubrac qui vient de nous quitter – la liberté de dire « Non ».

Aujourd'hui, elle doit dire non à la dictature de la finance et elle ouvrira ainsi, à nouveau, le chemin d'une espérance sociale et démocratique.

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Tous ensemble, nous rejetterons les discours de haine et de division, nous combattrons l'idée morbide et paranoïaque du choc des civilisations

Discours de Jean-Luc Mélenchon

 

Ecoutez Marseille qui vous parle, elle vous dit la leçon qu'elle porte. (...) Marseille vous dit que notre chance, c'est le métissage.

Tandis que de ce rivage partait l'esprit de croisade et les massacres, nous sont venus, des Arabes et des Berbères : la science, les mathématiques, la médecine...

C'est pourquoi à cette heure, nous continuons à refuser absolument l'idée morbide et paranoïaque du choc des civilisations.

De la Méditerranée, il faut faire une zone commune de progrès humain.

Et de rappeler que le programme du Front de gauche est le seul programme dans cette élection présidentielle qui propose une extension des droits des travailleurs. Trois droits au moins...

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Et comme l'expliquait une mère à son fils de trois ans dans la foule (rapporté par l'Humanité) : « Tu vois, avant il y avait des rois, et puis il y a eu une révolution... »

L’insurrection citoyenne des français est commencée !

P.S. : Tous ensemble à Paris aussi pour le dernier meeting du Front de gauche, jeudi 19 avril à 19h00 porte de Versailles. Et le 22 avril dans les urnes.

 

Meeting du Front de gauche porte de Versailles à J-3

le 16 avril 2012

Meeting du Front de gauche porte de Versailles à J-3

L’ultime meeting du Front de gauche avant le premier tour de l'élection présidentielle se tiendra à Paris, porte de Versailles, 
le jeudi 19 avril à 19h00 (Hall 1).

En présence, entre autres, de Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche et Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et Président du Conseil de campagne.

A J-3, ce sera le dernier moment fort de la campagne du Front de gauche avant le premier tour de l'élection présidentielle. Nous sommes dans la dernière ligne droite et la mobilisation de toutes et tous sera décisive.

Certaines fédérations affretteront des cars pour ceux qui souhaitent se rendre au meeting. Prenez contact avec la fédération de votre département pour plus d'informations.

Des écoutes collectives seront aussi organisées dans des bars ou sur des places. Pour plus d'informations ou signaler une initiative : placeaupeuple2012.fr

Le meeting sera retransmis en direct sur place au peuple et pcf.fr à partir de 19h00.

Meeting du Prado à Marseille - Discours de Pierre Laurent

Par Pierre Laurent, le 14 avril 2012

Meeting du Prado à Marseille - Discours de Pierre Laurent

Ici à Marseille, au bord de cette magnifique Méditerranée, face à cette mer qui est le berceau de la démocratie, souffle aujourd'hui, grâce à vous, le vent fort de la liberté.
 
Et le vent, quand il se lève, rien ne lui résiste.
 
Oui, grâce à vous, grâce au Front de gauche, grâce à la campagne que nous menons autour de Jean-Luc Mélenchon, des millions de nos concitoyens retrouvent le goût de la liberté, la formidable saveur de l'espoir.
 
Une élection qui met chaque citoyen à égalité devrait toujours être un grand moment de liberté.
 
Mais d'où vient alors ce goût amer que vous ont laissé les élections présidentielles passées ?
 
Il vous manquait en réalité le choix, un vrai choix. Il vous manquait la possibilité de faire gagner vos idées.
 
Aujourd'hui, le temps de la frustration est terminée.
 
Ce que pense notre peuple, le Front de gauche et son candidat le disent tout haut, haut et fort!
Et le peuple se dit : « Oui, nos idées, cette fois peuvent gagner ! »
 
Grâce au Front de gauche, dans 8 jours maintenant, le pays sera libre. Libre de choisir son avenir. Car dans cette élection, il ne s'agit pas seulement d'élire un nouveau président de la République, il s'agit de dire dans quelle direction va avancer la France.
 
Soit elle continue de marcher, tête baissée, enchaînée à la finance, vers le chaos capitaliste, vers la guerre économique du tous contre tous.
 
Soit elle choisit la liberté, comme elle a su le faire dans les grandes heures de son histoire – et je pense ici au grand Raymond Aubrac qui vient de nous quitter – la liberté de dire « Non ».
 
Aujourd'hui, elle doit dire non à la dictature de la finance et elle ouvrira ainsi, à nouveau, le chemin d'une espérance sociale et démocratique.
 
N'allez pas chercher ailleurs le sens de la déferlante populaire qui a envahi Marseille après la Bastille et le Capitole.
Ne croyez pas aux sornettes qui voient là le résultat du talent de je ne sais quel gourou.
 
Ce qui se passe est simple : notre peuple a repris la marche de son histoire !
 
Avec le Front de gauche, la gauche a repris le chemin qu'elle n'aurait jamais dû quitter.
 
Depuis la Bastille, le spectre de la Révolution française hante à nouveau l'Europe des privilégiés.
Madame Parisot voit revenir la terreur. Elle a le cou qui gratte. Qu'elle se rassure. Nous ne voulons pas sa tête. Seulement les fortunes – qu'avec ses amis du Medef et son copain Sarkozy – elle vole aux travailleurs et à notre pays depuis tant d'années.
 
Oui, nous leur laisserons la tête, mais nous plumerons tout le reste!
 
Vous avez remarqué ? Ils viennent de découvrir notre programme ou plus exactement son chiffrage. C'est curieux, cet intérêt soudain!
 
Nous avons publié notre programme en septembre et nous en avons vendu 400 000 exemplaires. Ça ne les intéressait pas beaucoup. Quand nous avons commencé à monter dans les sondages, la droite ironisait. « Bravo ! » disaient-ils en choeur, ils vont faire perdre la gauche !
 
Mais aujourd'hui, ils rient jaune. Fini la rigolade ! L'affaire est sérieuse. Alors ils nous ont sorti leurs experts, avec leurs calculettes paramétrées par les agences de notation, et les voilà qui poussent des hauts cris : « Oh là là ! Ça va coûter au moins 100 milliards ! »
 
Eh bien oui, messieurs. Ça va VOUS coûter cher. Notre programme est justement « réaliste » parce que nous, nous allons chercher l'argent là où il est et que nous allons changer du tout au tout la manière de l'utiliser et de créer des richesses.
 
Ils ont détourné des centaines de milliards d'euros vers les marchés financiers. Et la justice sociale, il faudrait la financer avec quelques milliards d'euros ? Pas question !
 
Oui notre programme va inverser la vapeur et nous allons reconquérir toutes les richesses détournées.

Les 170 milliards d'exonération de cotisations sociales et de cadeaux fiscaux,
Les 210 milliards d'euros de dividendes (contre 180 milliards d'investissement),
les 317 milliards d'euros de revenus financiers des entreprises,
Les 1 000 milliards d'euros prêtés à 1% par la BCE aux banques.
 
Voilà pourquoi notre programme est réaliste ! Parce que la finance ne sera pas notre ennemi dans les mots, mais dans les actes!
 
Madame Le Pen aussi prend peur. Elle a déclaré hier qu'il fallait craindre la « résurrection du PCF avec son cortège de folie, d'anarchie, de violence »...
Mais où est la violence ? Qui a déclaré il y a quelques jours que « des milliers de Mohamed Merah débarquaient chaque jour par avion et par bateaux en France » ?
Alors oui ! Le combat entrepris par le Front de gauche va continuer. Et je le dis solennellement ici, pour le FN, le cauchemar ne fait que commencer!
 
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Si elle a peur, c'est parce que nous rendons l'espoir a des milliers de Français quand elle mise sur le désespoir populaire. Madame Le Pen n'aime les ouvriers et les salariés que lorsqu'ils sont divisés, résignés, abandonnés à leur souffrances.
 
Nous, nous les aimons, dignes, solidaires, fraternels, pleins d'espoir, heureux de vivre et de bien vivre.
Marine Le Pen rassemble demain, pour une pitoyable opération de communication ceux qu'elle appelle les « invisibles ». Elle a 8 mois de retard Madame Le Pen. Les invisibles, Jean-Luc Mélenchon les a appelés, ici même à Fralib en juin, à sortir de l'anonymat et du mépris. Les invisibles, Madame Le Pen, ils ne le sont plus.
 
Ils sont là, ils sont à Marseille ; le peuple est debout.
 
Avec le Front de gauche, il s'est remis en marche. Et vous pouvez toujours courir derrière, vous ne le rattraperez pas.
 
Alors, avec le Front de gauche le peuple redevient libre, redevient maître de ses choix. Il peut donner à ses idées la force qu'elles méritent. Finie la division, fini le mépris, finie l'ignorance. En avant, pour reprendre le pouvoir !
 
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Et je le dis à toutes les forces de gauche. Vous aussi, cessez de mépriser ce qui est en marche. Nous ne sommes pas la colère quand vous seriez la raison. Nous sommes la colère et la raison !
 
Et j'appelle, ici à Marseille, les travailleurs de ce pays à mesurer l'enjeu.
 
Le 22 avril, avec le Front de gauche, vous pouvez dire « Sarkozy dehors ! » et, en même temps, avec le même bulletin, donner de la force à vos idées pour que la gauche ne vous trahisse pas.
 
A vous les travailleurs portuaires, les dockers, les marins de la SNCM, dites le 22 avril en votant Jean-Luc Mélenchon, que la mer, c'est l'avenir de la France.
 
Donnez de la force à vos idées pour que la France ait un avenir.
 
A vous les travailleurs de Lyondellbasell et Arkema, de toutes les usines de Fos et d'ailleurs, à ceux de Fralib, dites le 22 avril que l'avenir de l'industrie, c'est possible.
 
Donnez de la force à vos idées pour que la France ait un avenir.
 
A vous les travailleurs du Grand conseil de la mutualité, aux hospitaliers, à tous les salariés de la santé, dites le 22 avril que la marchandisation de la santé, nous n'en voulons pas !
 
Donnez de la force à vos idées pour que la France construise un avenir des solidarités.
 
Oui, à tous les travailleurs de France, je dis, ici à Marseille, ne vous abstenez pas !
Le Front de gauche vous donne cette fois la chance de voter à gauche pour vos idées, pour celles que la gauche n'aurait jamais dû déserter.
 
Nous sommes la chance de la gauche.
 
Avec nous, la victoire est certaine. Et surtout, avec nous, la victoire sera belle !
 
Elle sera belle parce que, pour nous, le 22 avril, tout commence.
 
Le Front de gauche a remis en marche une gauche libre, indépendante qui ne lâchera rien.
 
Pensez aux législatives. Elisez des députés du Front de gauche qui ne trembleront pas quand il faudra abroger les lois imposées par Sarkozy. Qui travailleront avec vous, main dans la main et pas à pas, sous votre contrôle, pour construire le changement que vous attendez et que vous ne voulez pas vous faire voler.
 
Amis, camarades, ici à Marseille l'Europe nous regarde !
Je veux dire à cet ami espagnol qui s'est fait voler sa maison par la banque, à cet enfant grec qui s'est évanoui, tenu par la faim en allant à l'école, à cet ouvrier italien à qui on veut voler sa convention collective et son droit de grève, je veux leur dire à tous : « Tenez bon ! Nous allons vous débarrasser de Sarkozy. Tenez bon, nous sommes debout, nous arrivons, nous avons repris la route ! »
 
Amis,
Camarades,
 
Il suffit d'une étincelle pour embraser la plaine.
Le Front de gauche est plus qu'une étincelle, c'est la flamme qui embrase l'espoir !
 
A Marseille, nous le redisons : nous ne lâcherons plus rien !

Meeting du Prado à Marseille - Discours de Jean-Luc Mélenchon

le 13 avril 2012

Meeting du Prado à Marseille - Discours de Jean-Luc Mélenchon

Plus de 100 000 personnes au meeting du Front de gauche sur les plages du Prado à Marseille le 14 avril 2012. Discours de Jean-Luc Mélenchon.

"Des paroles et des actes - spéciale présidentielle" sur France 2 > Jean-Luc Mélenchon

le 13 avril 2012

Jean-Luc Mélenchon " title=""Des paroles et des actes - spéciale présidentielle" sur France 2 > Jean-Luc Mélenchon ">

Le 12 avril 2012, Jean-Luc Mélenchon était sur France 2 dans l'émission "Des paroles et des actes - spéciale présidentielle" animée par David Pujadas.

Propos de Le Pen : « Le cauchemar du FN ne fait que commencer » (Pierre Laurent)

Par Pierre Laurent, le 13 avril 2012

Propos de Le Pen : « Le cauchemar du FN ne fait que commencer » (Pierre Laurent)

 

 

 

 

 

 

Marine Le Pen a déploré ce matin « La résurrection du PCF avec son cortège de folie, de violence et d'anarchie ». Une fois encore, l'extrême droite montre son vrai visage, celui de la haine.

Si la poussée du Front de gauche donne de l'urticaire à Marine Le Pen, c'est parce que cette dynamique rend l'espoir à des milliers de Français quand le FN ne sait faire que surfer sur la désespérance populaire. Le Pen n'aime les ouvriers et tous les salariés de notre pays que lorsqu'ils sont divisés, résignés, abandonnés à leurs souffrances. Mais qu'ils relèvent la tête avec un parti qui les a toujours défendus et voilà que les diatribes anticommunistes les plus éculées ressortent du placard.

Le cauchemar du FN ne fait que commencer. Avec le Front de gauche, le PCF mettra tout en œuvre pour éjecter le plus loin possible le FN de la vie politique nationale. Le vote Jean-Luc Mélenchon sera, le 22 avril, le vote le plus efficace pour y parvenir. Mettre Marine Le Pen loin derrière le Front de gauche ce jour là, ce sera libérer l'espoir pour tout notre peuple.

Un air de printemps citoyen

le 13 avril 2012

Un air de printemps citoyen

De l’engagement du monde du travail et des couches populaires dépendront l’issue de l’élection présidentielle des 22 avril et 6 mai et du scrutin législatif un mois plus tard.

Cet engagement ne se mesurera pas seule­ment en termes globaux de participation électorale – en règle générale plus élevée que dans les autres consultations. Toute la question est de savoir si les électeurs qui ont le plus d’aspiration à un changement de cap, le plus besoin d’une amélioration rapide et durable de leurs conditions de vie, auront confiance dans la portée d’un bulletin de vote. Trop longtemps, les taux élevés d’abstention dans les quartiers populaires et dans les régions industrielles en crise ont relativement gonflé le pourcentage de votes désespérés conduisant à l’impasse, et finalement à la perpétuation de politiques socialement injustes.

« Place au peuple », ce mot d’ordre que l’on peut lire sur les affiches de Jean-Luc Mélenchon, exprime cette obsession du Front de gauche à intégrer ou à réintégrer dans le débat politique toute une partie de l’opinion que d’autres voudraient condamner à l’impuissance. Que de thèses fumeuses avons-nous entendues en début de campagne sur ces ouvriers prétendument perdus dans le marigot du Front national, sur ces habitants des « zones sensibles », comme certains commentateurs osent désigner les quartiers populaires des banlieues, qui auraient définitivement abdiqué  de leurs droits de citoyens ? Hier, la fondation Terra Nova conseillait à un candidat socialiste d’abandonner les classes populaires et de se recentrer sur les « classes moyennes ». Aujourd’hui, l’instrumentalisation honteuse des crimes de Toulouse et de Montauban vise à discréditer la population issue de l’immigration, « des musulmans d’apparence » selon l’expression indigne d’un président de la République. La candidate du FN se livre à un appel au lynchage en désignant parmi les immigrés qui arrivent en France des Mohamed Merah en puissance.

La campagne du Front de gauche a déjà fait reculer un certain nombre de présupposés aussi imbéciles que méprisants. Mélenchon n’est plus traité de « populiste » par des éditorialistes en mal d’inspiration, et est reconnu dans l’opinion comme le candidat qui défend le mieux les ouvriers. Mais dans les quartiers populaires aussi un air de printemps citoyen fait tout doucement reculer un trop long hiver politique. Dans les assemblées citoyennes créées partout dans le pays, des jeunes et moins jeunes habitants des « cités » font l’apprentissage d’un militantisme nouveau. Cette reprise de confiance dans la politique n’aurait pas été possible sans le travail de fourmi des militants du Front de gauche pour inviter au débat sur leur programme qui place l’humain d’abord. Des électeurs n’auraient pas trouvé dans l’offre politique des autres candidatures l’envie de se bouger et même, pour certains d’entre eux, d’aller voter.

Le vote n’est pas qu’un acte individuel d’un électeur seul face à un système. Il se structure en prenant conscience qu’on appartient à une catégorie, à une classe, qu’ensemble on est plus forts. C’est ce processus de solidarisation qui se joue dans des quartiers où se concentrent les effets de la démolition sociale.

Pierre Laurent invité de "mardi politique" sur RFI

Par Pierre Laurent, le 11 avril 2012

Pierre Laurent invité de

Pierre Laurent était l'invité de l'émission "mardi politique" du 11 avril 2012 sur RFI.

Jean-Luc Mélenchon face à Patrick Cohen sur France Inter

le 11 avril 2012

Jean-Luc Mélenchon face à Patrick Cohen sur France Inter

Intérogé sur la crédibilité de la proposition du Front de gauche de passer le SMIC à 1700 euros brut mensuel, Jean-Luc Mélenchon donne une petite leçon à Patrick Cohen dans l'émision "10 matinales 10 candidats" sur France Inter.

Emission diffusée le 10 avril 2012.

 

Le Front de gauche dénonce l'agression de deux jeunes par l’extrême droite lors d’une réunion publique

Par Olivier Dartigolles, le 11 avril 2012

Le Front de gauche dénonce l'agression de deux jeunes par l’extrême droite lors d’une réunion publique

Hier soir, les militants du Front de gauche de l'Ain étaient à l'initiative d'une réunion publique dans la salle des Fêtes de Montluel. Avant l'intervention d'Yves Dimicoli, dirigeant national du PCF, une quinzaine d'individus ont semé le trouble puis se sont attaqués physiquement à deux jeunes communistes tout en criant des slogans fascistes. Une enquête est en cours.

Voilà les conséquences des discours de haine. Cela est très grave et doit amener les républicains à dénoncer de tels agissements. Certains propos publics visant le Front de gauche et son candidat, Jean-Luc Mélenchon, venant de la droite et de l'extrême droite, et aussi malheureusement de responsables de gauche qui se déshonorent, peuvent nourrir un climat nauséabond. Le Front de gauche poursuit sa campagne. Les menaces et les provocations ne nous impressionnent pas. Nous répondons par l'irruption citoyenne, l'enthousiasme et l'espoir.