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Pierre Laurent sur Europe 1 "Nous voulons contribuer à une forte victoire de la gauche aux législatives"

Par Pierre Laurent, le 12 mai 2012

Pierre Laurent sur Europe 1

Pierre Laurent était l'invité de l'interview soir sur Europe 1 le vendredi 11 mai 2012. J.L. Au menu de l'interview entre autres : la candidature de Jean-Luc Mélenchon face à Le Pen à Hénin-Beaumont, les ambitions du PCF et du Front de gauche pour les législatives et les discussions avec le Parti Socialiste dans les circonscriptions où la gauche pourrait être éliminée du second tour...

Résultats de la présidentielle : quelques élements de réflexion

le 10 mai 2012

Résultats de la présidentielle : quelques élements de réflexion

L'élection de 2007 nous laissait une droite en position d’hégémonie politique, un PS déstabilisé, un PCF donné pour mort, des écologistes et un FN agonisants. Le centre droite de Bayrou et l’extrême gauche de Besancenot étaient alors perçus comme les acteurs d’avenir d’une recomposition annoncée de l’échiquier politique français.

En cinq années d’une crise mondiale et européenne d’une violence sans précédent, ce paysage électoral et politique a été profondément bouleversé. Durant cette période, pas moins de quatre nouvelles forces politiques sont nées, avec l’ambition affichée de changer le rapport des citoyens à la politique : le Modem, le NPA, EELV et le Front de gauche.

Aujourd’hui, au lendemain de l’élection présidentielle de 2012, il est nécessaire de faire un point d’étape sur quelques éléments marquants de l’état du paysage politique et électoral, en focalisant sur la participation électorale, le rapport droite-gauche et le Front de gauche.

La participation électorale

Alors que les législatives de 2007, les municipales de 2008, les cantonales de 2008 et 2011, les européennes de 2009 et les régionales de 2010 ont été marquées par les pires taux de participation de la Ve République, le 1er tour de l’élection présidentielle de 2012, sans atteindre le record de 2007, affiche une participation supérieure à celle de 2002 et de 19951. Dans un département traditionnellement sinistré par l’abstention comme la Seine-St-Denis, le taux d’abstention était le 22 avril dernier, alors qu'il était à 17% en 2007, 35,5% en 2002 et 27,5 % en 1995.

Ce résultat est d’autant plus remarquable que les médias dominants avaient mené campagne en faveur de l’abstention. Ils ont, en effet, tout fait pour éloigner les citoyens des urnes : an- nonce d’une participation calamiteuse, organisation du débat autour de sujets éloignés des préoccupations majeures des Français. Ils ont asséné en boucle que, quel que soit le résultat, une seule politique était possible : l’austérité et la baisse des dépenses publiques.
Si nos concitoyens continuent à plébisciter le scrutin présidentiel alors que pour toutes les autres élections l’abstention ne cesse de croître, c’est probablement parce qu’ils pensent, à tort ou à raison, que seule cette élection leur permet de peser sur les choix politiques majeurs de leur pays.

Le rapport gauche-droite

La gauche, en rassemblant au 1er tour 43,75 % des ex- primés – plus 7,31 % par rapport à 2007 – atteint son plus haut score depuis 1988, alors que la droite hors FN plafonne à 38,1 % – moins 15 % sur 2007 –, ce qui la remet à son niveau de 20022. Dès les législatives de 2007, d’élection en élection, à l’exception des européennes de 2009, la droite a connu une descente aux enfers continue. Dans le total gauche, le PS représente 65,44 % des voix de gauche contre 71 % en 2007. A l’inverse, le Front de gauche pèse pour 25,37 % du total gauche, alors qu’en 2007 le PCF ne représentait que 5,3 % des voix de gauche.

La dynamique acquise par la gauche au premier tour vient effectivement du Front de gauche, qui s'affirme comme le moteur de la gauche. C’est pourquoi il est raisonnable d’affirmer que la victoire de Hollande au 2e tour n’aurait pu être acquise sans la percée électorale du Front de gauche.

Le Front de gauche

Avec 11,1 % des exprimés – 11,3 % en métropole –, le Front de gauche est à un score intermédiaire entre celui du PCF en 1995 (8,64 %) et celui de 1981 (15,35 %). Si la géographie des zones de force de Front de gauche correspond globalement à la carte du vote communiste, on observe des percées spectaculaires dans le Sud-Ouest, en Alsace, à Paris où Jean-Luc Mélenchon dépasse le score de Georges Marchais en 1981. Selon les sondages, entre 17 % et 21 % des 18/24 ans, de 19 % à 21 % des ouvriers, de 12 % à 16 % des professions intermédiaires, de 12 % à 15 % des cadres, 21 % des habitants en HLM auraient voté Front de gauche. Par contre, seulement de 6 % à 9% des plus de 65 ans auraient mis un bulletin Jean- Luc Mélenchon dans l’urne. Le Front de gauche rassemble 39 % des électeurs des sympathisants de la CGT.

Comme l’a reconnu Le Figaro, au lendemain du 1er tour, « le Front de gauche s’affirme en force incontournable à gauche ». Ce constat clinique doit susciter de notre part de fortes ambitions aux législatives, tant en termes de scores que d’élus.

Lorsqu’on regarde commune par commune, canton par canton, on voit que la répartition des 3 984 822 électeurs du Front de gauche dépasse largement le périmètre de l'addition des électeurs à la gauche du PS de 2007 comme de 2002. En plaçant son programme L’humain d’abord sur le terrain des solutions et de la cohérence, en liant les institutions, le social, l’économique et l’écologie, le Front de gauche a su gagner de nouveaux électeurs de gauche, en particulier dans la jeunesse, en entrant en résonance avec les aspirations à produire, échanger et répartir autrement les richesses.

Le combat engagé par le Front de gauche contre le FN est fondamental. En effet, laisser contaminer la revendication sociale et le combat contre le libéralisme par la xénophobie et le racisme ne peut conduire qu’à oblitérer toute perspective de transformation sociale dans notre pays et en Europe. C’est tout le projet de la Fondation Terra Nova.

Certes, l’objectif de dépasser le FN n’a pas encore été atteint. Mais pour la première fois dans une présidentielle, la lutte contre le FN n’est plus seulement menée sur le terrain moral en s’enfermant dans le couple diabolisation-victimisation de l’électorat lepéniste : elle est enfin menée sur le terrain politique. Ainsi, la question devient alors de savoir si face à la crise la solution est de se faire une place dans la société au détriment d’autrui, de l’étranger, du plus pauvre que soi, ou si l’on change la société, ses rapports sociaux, ses institutions, en révolutionnant la République et en donnant véritablement le pouvoir aux citoyens.

Yann Le Pollotec

Article paru dans CommunisteS numéro 478

 

Pour aller plus loin : la carte des résultats à la présidentielle depuis 2002 sur l'humanité.fr

Cliquez sur la carte pour être redirigé sur le site de l'Humanité

 

Marie-George Buffet : "Rassembler pour que la gauche réussisse"

le 09 mai 2012

Marie-George Buffet :

Premières remarques sur le deuxième tour de la présidentielle, sur la nouvelle bataille des législatives, sur les ambitions pour le groupe Front de gauche à l’Assemblée nationale : entretien avec Marie-George Buffet, membre de l’Exécutif national du PCF, chargée des relations aux élu-e-s et aux institutions, députée de Seine-Saint-Denis.

TON SENTIMENT SUR LE SCRUTIN DU 6 MAI

MARIE-GEORGE BUFFET : D’abord un sentiment de bonheur partagé par une grande majorité de Français. Ce vote met fin à cinq années de régression sociale et démocratique, cinq années d’une image de la France abîmée. Du bonheur aussi de voir la mobilisation populaire pour l’élection de François Hollande. On le voit bien dans les quartiers les plus populaires, dans des départements comme la Seine-Saint-Denis : il y a eu une véritable mobilisation, à laquelle les électrices et électeurs du Front de gauche ont contribué largement et formidablement. Quand on regarde les endroits où le Front de gauche avait fait ses meilleurs scores au premier tour avec Jean-Luc Mélenchon, ce sont là aussi où on enregistre les meilleurs scores de François Hollande. La dynamique du Front de gauche a vraiment permis d‘arracher la victoire de François Hollande. Je note ensuite une droite présente, on le voit bien quand on regarde la carte de France, ces départements où la droite fait un score élevé, qui dé- note peut-être un report des voix du Front national sur la candidature Sarkozy. On le voit dans le Gard par exemple.

AVEC LES LÉGISLATIVES S’OUVRE UNE NOUVELLE BATAILLE ?

M.-G. B. : Dès dimanche soir sur les plateaux de télévision, la droite a donné à voir son mot d’ordre de campagne : il-ne-faut-pas-que-la-gauche-ait-tous-les-pouvoirs, il faut, dit-elle, des contre-pouvoirs. Bref, la droite ne baisse pas les bras, elle part dans cette campagne des législatives bien sûr en difficulté, mais avec l’envie de garder ses circonscriptions, de se battre. Il faut donc une mobilisation à gauche extrêmement forte. L’enjeu, c’est bien sûr une majorité de gauche à l’Assemblée nationale ; et au cœur de cet enjeu, il y a le nombre des députés du Front de gauche qui demain vont être élus, qui vont pouvoir, jour après jour, à l’Assemblée mais aussi dans les mobilisations populaires, sociales, porter le programme « L’humain d’abord », le transformer en autant de lois, autant d’amendements sur les lois gouvernementales pour que, très rapidement, les choses bougent dans le pays. Par exemple, dès juin-juillet, quelles sont les propositions que le groupe Front de gauche va défendre à l’Assemblée nationale, sur les questions des salaires, du blocage des loyers par exemple ? Quelles sont les premières propositions de loi que ces députés vont défendre avec l’appui populaire à l’Assemblée nationale ?

ON PEUT AVOIR DE GRANDES AMBITIONS POUR LE GROUPE, DISAIS-TU DANS TON INTERVENTION AU CN...

M.-G. B. : Oui, je crois qu’il ne faut pas se mettre « de plafond » dans la tête, pas de limites. Si on a réussi à avoir ce score remarquable avec Jean- Luc Mélenchon, c’est parce que nous avons donné envie, par notre ambi- tion, notre détermination, à la fois sur les contenus et sur la volonté, de faire vraiment bouger la gauche grâce au plus haut résultat possible de notre candidat à la présidentielle. Il faut avoir le même état d’esprit pour les législatives, c’est-à-dire qu’il faut viser dans les circonscriptions le meilleur score pour le Front de gauche mais aussi des gains en députés : réélire bien sûr les sortants et gagner de nouveaux sièges à la gauche avec l’élection de députés du Front de gauche. Je pense qu’il faut très vite se mettre complètement en campagne, partir à la rencontre de ces hommes et ces femmes qui ont voté Front de gauche au premier tour, Hollande au second ; leur montrer que la bataille n’est pas terminée : après avoir sorti Sarkozy et élu François Hollande, il faut maintenant se donner les outils humains, les potentiels pour que la gauche réussisse. Mon mot d’ordre de campagne ce sera : rassembler pour que la gauche réussisse.

Propos recueillis par Gérard Streiff pour CommunisteS

Coup de pouce à Bayrou : « petit arrangement et opération électoraliste »

Par Olivier Dartigolles, le 09 mai 2012

Coup de pouce à Bayrou : « petit arrangement et opération électoraliste »

 

En votant François Hollande le 6 mai et en refusant, par un engagement personnel, de cautionner la dérive extrémiste de Nicolas Sarkozy, François Bayrou, homme de droite, a exprimé son attachement à des valeurs républicaines. Dans le même temps, il a indiqué qu’il s’opposera à toute tentative de s’écarter des politiques d’austérité imposés à toute l’Europe.

Les réponses apportées par le président du Modem pour lutter contre la crise sont en échec partout en Europe. Mais surtout, son programme pour l'élection présidentielle, bien plus marqué à droite qu'en 2007, se résumait à un plan rigueur particulièrement brutal pour le monde du travail et pour l'écrasante majorité de nos concitoyens qui sont déjà confrontés à tant de difficultés dans leur vie quotidienne.

 

Après les déclarations de Pierre Moscovici et de Laurent Fabius, proposant le retrait du PS dans la seconde circonscription des Pyrénées-Atlantiques, où François Bayrou est sortant, le bureau national du Parti socialiste doit prendre une décision aujourd'hui.

 

Ainsi, le choix personnel de François Bayrou pour le 6 mai prendrait les allures d'un petit arrangement pour les législatives et la période qui s'engage, d'une opération purement électoraliste. Le PS ouvrirait symboliquement la voie à une alliance avec un partie de la droite alors que la dynamique de rassemblement, la dynamique de contenus, la dynamique pour gagner et réussir à gauche, est bel et bien présente et possible avec les scores réalisés par le Front de gauche.

Élections en Grèce : « Un tournant politique qui doit être entendu »

Par Pierre Laurent, le 09 mai 2012

Élections en Grèce : « Un tournant politique qui doit être entendu »

 

Hier, les élections législatives en Grèce ont été marquées par une défaite spectaculaire des partis membres de la « coalition d'union nationale » - notamment Nouvelle démocratie et Pasok – qui a infligé au peuple grec avec une rare violence des mesures d'austérité exigées par les marchés, le patronat et le leadership de l'UE. Il s'agit d'un important tournant politique qui doit être entendu en Grèce et dans toute l'Europe.

 

Quel que soit le gouvernement qui sortira des négociations, son mandat vient d'être défini avec une grande clarté : il devra revenir sur les memorandums et donner les moyens à son pays de se libérer de l'emprise des banques et des marchés financiers.

 

Ce n'est pas un hasard si l'évènement de ces élections est la fantastique progression des forces de la gauche « anti-austérité », et tout particulièrement de la coalition « Syriza », menée par Alexis Tsipras, qui devient la seconde force politique du pays et la première à gauche.

Au nom du Parti de la gauche européenne, je tiens à saluer chaleureusement ce résultat.

 

Nous nous réjouissons qu'une ligne politique courageuse de rupture avec les politiques d'austérité et de propositions pour réorienter la construction européenne atteigne un tel niveau en Grèce. Nous nous réjouissons que les grecs aient choisi, avec le bulletin Syriza, une volonté de rassemblement des forces qui combattent l'austérité en Grèce, et qui choisissent de le faire dans la solidarité avec les autres peuples européens.

 

Malgré toutes les attaques contre la démocratie et de désespoir qui peut conduire au vote d'extrême droite, le message politique envoyé par le peuple grec est d'une grande sagesse et d'une grande intelligence.

 

Le PGE et ses partis membres s'engagent à renforcer la solidarité et les batailles communes avec les forces de Grèce qui résistent. Une nouvelle page de l'histoire Européenne s'ouvre enfin et nous comptons bien y imprimer le choix du progrès social et écologique.

"Une victoire qui ouvre un nouvel espoir en France et en Europe" - Déclaration de Pierre Laurent le 6 mai 2012

Par Pierre Laurent, le 07 mai 2012

En élisant aujourd'hui 6 mai, François Hollande président de la République, le peuple de France s'est libéré d'un pouvoir qui l'a méprisé et agressé pendant 5 ans. Je veux dire la joie des communistes qui ont combattu sans relâche Nicolas Sarkozy et sa politique et qui ont œuvré de toutes leurs forces à cette victoire.

Je veux féliciter François Hollande pour son élection. Les femmes et les hommes qui se sont rassemblés sur sa candidature pour infliger à Nicolas Sarkozy la défaite qu'il méritait ont ouvert un nouvel espoir en France, et en Europe.

Je veux remercier les millions d'électrices et d'électeurs du Front de gauche qui ont apporté une contribution décisive à ce résultat. Sans la campagne mobilisatrice menée par le Parti communiste français et ses partenaires du Front de gauche avec leur candidat commun, Jean-Luc Mélenchon, sans les propositions de notre programme, L'Humain d'abord, sans notre engagement déterminé entre les deux tours, la victoire n'aurait pas été possible. Elle ouvre un nouveau chapitre pour notre pays.

François Hollande est le premier président élu par les électrices et les électeurs de gauche depuis 24 ans.

Il était indispensable de mettre un terme à une présidence au service des privilégiés, prenant systématiquement pour cible le monde du travail, ses droits sociaux et démocratiques, les libertés démocratiques.

Il était indispensable que le co-auteur, avec Angela Merkel, d'un traité européen promettant l'austérité à perpétuité aux peuples et les plein-pouvoirs au capitalisme financier, soit désavoué par son propre peuple.

À tous les peuples d'Europe qui attendaient ce signe de la France, je dis : ensemble, il redevient possible de faire reculer la dictature financière qui nous menace tous ; ensemble, nous pouvons relancer le combat pour une Europe démocratique, une Europe de justice sociale, de développement solidaire et écologique.

Oui, ce 6 mai 2012, nous avons remporté une première bataille capitale. Un président de gauche siège à l'Élysée. La gauche doit sans tarder répondre aux urgences sociales qui n'attendront pas. Des mesures immédiates pour les salaires, pour la relance du pouvoir d'achat, pour la lutte contre le chômage et la renégociation d'un traité européen doivent être prises.

S'ouvre dans le même temps une nouvelle bataille, celle des élections législatives dont va maintenant dépendre la possibilité de maintenir grande ouverte la porte du changement.

Il faut maintenant élire à l'Assemblée nationale une majorité de gauche qui soit à la hauteur de la situation et compte pour cela en son sein les députés prêts à voter les lois sociales et démocratiques sans lesquelles le changement ne sera rien.

Il faut de très nombreux députés qui n'aient pas une seconde d'hésitation pour abroger les lois scélérates du quinquennat Sarkozy et des dix années de droite au pouvoir.

Il faut de très nombreux députés pour reprendre le pouvoir sur le secteur bancaire et financier, pour mettre en place un pôle public de la banque et du crédit.

Il faut de très nombreux députés favorables au relèvement significatif du SMIC et des salaires, décidés à engager le retour de la retraite à 60 ans à taux plein pour tous, à interdire les licenciements boursiers, à relancer l'emploi industriel et les services publics.

Il faut de très nombreux députés qui aient le courage de soumettre au vote des droits nouveaux pour les salariés du public comme du privé, pour les travailleurs indépendants à l'avenir précaire, pour les jeunes qui méritent mieux que l'apprentissage à vie, pour les femmes dont les salaires sont toujours largement en deçà de ceux de leurs collègues masculins.

Les menaces de la droite et de l'extrême droite pour empêcher ces changements ne sont pas mortes avec la défaite de Nicolas Sarkozy. Leurs candidats aux élections législatives doivent être partout battus, et il faut barrer la route à l'entrée du FN à l'Assemblée nationale. Partout où elle a eu cette possibilité en Europe, l'extrême droite a aggravé les reculs sociaux. Il n'en sera pas ainsi en France, le PCF et ses partenaires du Front de gauche s'y engagent.

Ce soir, j'appelle les candidates et candidats du Front de gauche aux élections législatives à repartir partout au combat pour rassembler autour de ces objectifs l'ensemble des électrices et des électeurs qui ont permis la victoire à l'élection présidentielle.
J'appelle l'ensemble de ces électrices et électeurs, pour garantir le changement, à mettre les candidats du Front de gauche en tête de la gauche dans le maximum de circonscriptions, le 10 juin, et à en élire ensuite le plus grand nombre, le 17 juin prochain.

Pierre Laurent
Secrétaire national du Parti communiste français

Débat : « Sarkozy menteur et insultant » (Pierre Laurent)

Par Pierre Laurent, le 03 mai 2012

Débat : « Sarkozy menteur et insultant » (Pierre Laurent)
Le débat de soir entre les 2 candidats à l’élection présidentielle a montré a quel point il était urgent de débarrasser la France de la présidence de Nicolas Sarkozy.
Le candidat de l’UMP a été dans les cordes de bout en bout. Incapable de présenter la moindre proposition nouvelle, vantant son bilan en tous points catastrophique, ignorant les urgences des français, mentant à tous propos, il s’est aussi montré indigne sur le vote des étrangers, insultant à nouveaux les français et les étrangers de confession musulmane.
 
Nicolas Sarkozy a révélé une fois de plus la gravité de son projet.
Ce débat est un appel à se mobiliser massivement pour lui infliger la défaite la plus cuisante possible dimanche prochain, en votant François Hollande.

Vendredi 4 mai - Grand meeting du Front de gauche place Stalingrad pour battre Nicolas Sarkozy. Avec Pierre Laurent et J.L. Mélenchon

le 02 mai 2012

Vendredi 4 mai - Grand meeting du Front de gauche place Stalingrad pour battre Nicolas Sarkozy. Avec Pierre Laurent et J.L. Mélenchon

Grand Meeting du Front de gauche le 4 mai, pour battre Nicolas Sarkozy

 

Le Front de gauche organise un grand meeting pour appeler à battre Nicolas Sarkozy le 6 mai, lors du 2ème tour de l'élection présidentielle.

Place de la Bataille de Stalingrad – Paris 19 (Metro Jaurès ou Stalingrad)

18h30 : Début du meeting du Front de gauche Place de la bataille de Stalingrad – Paris 19

Prises de parole des responsables des composantes du Front de gauche

19h30 : Discours de Jean-Luc Mélenchon

Prises de parole des responsables des composantes du Front de gauche

20h10 : Discours de Pierre Laurent

Le meeting sera retransmis en direct sur www.pcf.fr

Pierre Laurent au Journal du Net : "Si Nicolas Sarkozy était élu, le peuple paierait très cher"

Par Pierre Laurent, le 02 mai 2012

Pierre Laurent au Journal du Net :

Pierre Laurent était l'invité de Elysée 2012, l'émission politique de l'Internaute et du Journal du Net, le 26 avril 2012.

« Non à l'autorisation parentale pour la contraception des mineures »

Par Laurence Cohen, le 27 avril 2012

« Non à l'autorisation parentale pour la contraception des mineures »

Le PCF s'insurge contre les propos tenus par Nicolas Sarkozy qui tendent à demander l’autorisation des parents pour que les jeunes filles mineures obtiennent le droit à la contraception. C’est, pour elles, la remise en cause de l’anonymat et du libre accès à ce droit.

Pendant ces cinq années de gouvernance, le Président de la République a orchestré une politique de casse des centres IVG, baissé les subventions des Plannings familiaux et désormais il emboîte le pas de Mme Le Pen qui, au nom de l’ordre moral, veut remettre en cause le droit à l’avortement.

Trop, c’est trop. Nous devons, au contraire, développer les campagnes d’information en milieu scolaire, ce qui suppose d’arrêter la casse de l’Education nationale, en redonnant les moyens nécessaires aux Plannings familiaux et surtout en respectant le droit des femmes à la maîtrise de leurs corps.

Le 6 mai nous mettrons la dynamique du Front de Gauche au service des droits des femmes en votant François Hollande pour battre Nicolas Sarkozy afin que de telles mesures ne voient jamais le jour.