Fédération du Val d'Oise

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Hausse du chômage : « un sommet de langue de bois présidentielle »

Par Olivier Dartigolles, le 26 March 2012

Hausse du chômage : « un sommet de langue de bois présidentielle »

Nicolas Sarkozy a communiqué par avance sur la dégradation de la situation du chômage de février. Selon le Président de la République, "Les chiffres de ce soir manifesteront une amélioration de la situation avec une baisse tendancielle de l'augmentation du nombre de chômeurs ». Un sommet de langue de bois présidentielle. Une baisse tendancielle de l'augmentation du nombre de chômeur, ça fait toujours au final plus de chômeurs. Son bilan en terme de politique de l'emploi est calamiteux. En France métropolitaine, 4,25 millions de personnes cherchaient un travail en janvier en métropole, soit un million de plus depuis son élection en 2007. Il est temps que ce chapitre se ferme et que celui du Front de gauche s'ouvre.    

"Musulmans d'apparence" : Une expression clairement raciste

le 26 March 2012

Lundi sur France Info, le Président de la République en campagne pour sa réélection s'est livré à une inadmissible provocation, qualifiant les soldats de Montauban lâchement abattus par Mohamed Merah de « musulmans d'apparence ». Cette expression, en plus d'être d'une bêtise insondable, est clairement raciste ! Comment le Président de la République arrive-il confondre, si ce n'est en le faisant volontairement, affaire de foi et couleur de peau ? En France et dans le monde, il y a des gens athées et il y en a de toutes les couleurs ! Les préjugés racistes du candidat de l'UMP n'y changeront rien.

Au moment ou Marine Le Pen, dont la campagne bat de l'aile, cherche à exciter les plus bas instincts d'une opinion publique ébranlée par la terrible tuerie de Toulouse et Montauban, Nicolas Sarkozy a le devoir d'éviter de se rouler dans la même fange que la candidate FN. Le débat à tout à y gagner.

Discours de J.L. Mélenchon en meeting à la Réunion

le 26 March 2012

Discours de J.L. Mélenchon en meeting à la Réunion

Discours de Jean-Luc Mélenchon lors du meeting du Front de gauche, au Port à la Réunion, dimanche 25 mars 2012, où près de 40000 personnes étaient réunies. Résistance !

Le beau printemps du Front de gauche

Par Olivier Dartigolles, le 23 March 2012

Le beau printemps du Front de gauche

Aujourd'hui, à un mois du premier tour de l'élection présidentielle, la dynamique qui porte le Front de gauche et son candidat constitue véritablement l'événement politique des dernières semaines. Avec l'espoir, partagé par un nombre grandissant de citoyennes et de citoyens, d'un beau printemps pour le Front de gauche et son programme "l' Humain d'abord", c'est en fait le chemin qui se dégage, enfin, pour à la fois battre la droite avec l'objectif d'une véritable politique de changement à gauche. Cette dynamique populaire ne s'est pas uniquement construite sur le seul rejet à Nicolas Sarkozy mais sur des contenus, des mobilisations, des confrontations. Sur une campagne d'éducation populaire qui dépasse d'ors et déjà la séquence électorale en redonnant ses lettres de noblesse à la politique et à l'engagement. Voilà ce qui nous a fait prendre la Bastille dimanche ! Oui, vraiment, un beau printemps pour le Front de gauche, à un mois du premier tour, avec une nouvelle progression dans les sondages, le soutien de dirigeants nationaux du NPA, une mobilisation militante et citoyenne qui grandit jour après jour. Et avec partout une exigence qui gagne en crédibilité et en force : une majorité de gauche pour la mise en œuvre d'une vraie politique de gauche.  

Pierre Laurent : "Il faut se garder de tout amalgame" - invité sur LCI le 22 mars 2012

Par Pierre Laurent, le 22 March 2012

Pierre Laurent :

Pierre Laurent était l'invité de Julien Arnaud jeudi 22 mars 2012 sur LCI. Appelé à réagir sur la tuerie de Toulouse, il a rappelé "l'importance de se garder de tous les amalgames dans un sens ou dans l'autre". Dans ces circonstances, "il faut mesurer le poids des mots (...) Toute parole de haine, toute parole raciste doit être écartée".

Pierre Laurent a aussi réagit à l'appel à voter Mélenchon lancé, ce jour, par des dirigeants du NPA.

« Le Pays doit maintenant se rassembler pour rejeter les discours de haine »

Par Pierre Laurent, le 22 March 2012

« Le Pays doit maintenant se rassembler pour rejeter les discours de haine »

Le drame des meurtres de Toulouse et de Montauban prend fin avec l'assaut du Raid.   C'est la fin d'une tragédie. C'est un soulagement pour tous. Mohammed Merah est mort et ne s'expliquera jamais sur les motivations de son geste criminel. J'espère que la lumière sera faite sur la genèse de cette tragédie, et que des leçons en seront tirées.   Nicolas Sarkozy annonce une fois de plus dans l'urgence des mesures dont la pertinence est très discutable. L'essentiel est maintenant que le pays se rassemble pour rejeter les discours de haine, les xénophobies, les stigmatisations. La démocratie doit se montrer plus forte et le débat national doit reprendre ses droits.  

Mali : Il faut mettre un terme à la Françafrique

le 22 March 2012

Mali : Il faut mettre un terme à la Françafrique

La déclaration du Ministre des Affaires Étrangère Alain Juppé, ce matin, demandant aux mutins de l’armée malienne de tenir des élections au plus vite - alors que la constitution et les institutions viennent d’être suspendues par un coup d’Etat - illustre l’inconséquence et l’irresponsabilité de la diplomatie française qui s’ingère une fois encore directement dans les affaires africaines, et une nouvelle fois dans la vie politique malienne.

La France porte une lourde responsabilité dans la situation de déstabilisation que connaît toute la région. Des milliers d’armes et d’équipement militaires ont inondé les pays du Sahel suite à l’intervention militaire de la France et de l’OTAN en Libye, permettant notamment au mouvement de libération de l’Azawad (MLNA) de lancer ses offensives à la mi-janvier 2012 dans le nord du Mali.

La France de Nicolas Sarkozy a ainsi encouragé la dynamique guerrière qui menace désormais tout le Sahel. Le gouvernement d’Amadou Toumani Touré – ATT - a fait le choix de la guerre contre le MLNA, tout en abandonnant ses troupes sous-équipées et les populations du nord du pays, les condamnant aux atrocités du MLNA, et à l’exil dans les régions et pays voisins.

Au matin du coup d'État organisé par les mutins de l’armée malienne, qui se sont révoltés contre la politique du gouvernement d’ATT, le PCF apporte son soutien aux populations maliennes, aux forces de l’opposition progressiste et de la société civile, au parti Sadi qui agissent courageusement pour une solution politique.

Le PCF met en garde le gouvernement français contre toute volonté d’intervention et tentative d’ingérence qui ne ferait que fragiliser la situation et déstabiliser davantage toute cette région de l’Afrique. Il faut mettre un terme à la Françafrique.

Jean-Luc Mélenchon à Bobigny : "Ici je suis à ma place"

le 21 March 2012

Jean-Luc Mélenchon à Bobigny :

Discours de Jean-Luc Mélenchon à Bobigny, mercredi 21 mars 2012.

Ici, je suis à ma place. Notre devoir maintenant, après avoir été unis comme les doigts de la main, autour de ceux qui souffrent, pour dénoncer l'abjection du criminel dégénéré qui a frappé nos enfants : c'est notre devoir, maintenant, d'être unis pour dire que le même abruti ne trouvera aucune faille entre nous. Quels que soient les pretextes et les alibis de ces actes criminels ! Auncun de ces arguments ne sera entendu !

Mon devoir, comme candidat à cette élection, et comme votre représentant au sein du Front de gauche, est d'affirmer, à cet instant, l'unité profonde ! Constante ! Absolue ! De nous tous, en tant qu'êtres humains ! Pour ne pas lâcher, un mètre carré de terrain, de ce que nous croyons au sein de nos consciences ! Quelle que soit notre foi ! Il n'y a pas de place dans ce pays pour mener des guerres de religion ! Il n'y a pas de place dans ce pays pour le choc des civilisations !

Pas davantage, que nous n'avons cru un instant, que, l'illuminé, violent, meurtrier, mis de ses propres actes à l'écart de la communauté humaine, qui a assassiné quatre vingt dix personnes cet été, vous vous en souvenez, et qui balbutiait je ne sais quoi à propos du christianisme, nous n'avons cru un seul instant, que quelque chrétien que ce soit n'est à voir avec cette tuerie.

Aujourd'hui, nous disons dans les mêmes termes, que nous ne croyons pas qu'un seul musulman ait quoi que ce soit à voir avec un dégénéré pareil !

(...)

 

 

Adresse de Pierre Laurent aux communistes : "Une nouvelle campagne démarre"

Par Pierre Laurent, le 21 March 2012

Adresse de Pierre Laurent aux communistes :

Il n’y aura pas de grand soir mais ce fut une journée magnifique que ce 18 mars, où les rues de Paris ont vibré pour redonner à toute la France l’oxygène qui lui manquait.

Le Front de gauche a créé l’événement. Qui imaginait, il y a quelques semaines en- core, une manifestation politique populaire et citoyenne aussi massive et aussi large dans cette campagne électorale conçue, dès l’origine, pour exclure toute parole populaire, tout engagement collectif, toute espérance de transformation sociale ?

Du jamais vu ! Toutes celles et tous ceux qui, par le moindre geste, ont contribué à cette réussite ont commencé ensemble à relever le défi que nous nous fixons dans cette présidentielle : permettre au peuple et à ses attentes de changement – pour décliner les paroles du chant « pas de sauveur suprême, ni dieu, ni César, ni tribun, décrétons le salut commun ! » – de s’imposer.

La Bastille ouvre un chemin de lutte et d’espoir

Aux cris de « Vite, la 6e République », la Bastille ouvre un chemin de lutte et d’espoir. Notre pays en a un immense besoin. Il souffre trop. Avec cette marche, redevient crédible l’idée que le monde du travail peut reprendre ses affaires en mains.
A droite, on avait tout prévu sauf l’insurrection démocratique, sauf ce moment de basculement où des centaines de milliers de Françaises et de Français, de femmes et d’hommes proclament : la politique c’est notre affaire, et payer pour les riches c’est fini. La mobilisation des communistes pour la réussite de cette journée exceptionnelle, joyeuse, combative, fraternelle, a été spectaculaire. C’est le fruit d’un travail militant que je veux saluer ici : le lancement à la Fête de l’Humanité, les 300 000 programmes L’humain d’abord diffusés depuis lors, les centaines d’assemblées citoyennes dans tout le pays, dans nos quartiers et aux portes des entreprises, les milliers de distributions et cette invite constante : « sans préalable d’aucune sorte, mêlez-vous-en ! »

En parcourant la place de la Nation avant le départ de la marche, j’ai pu rencontrer et féliciter nombre d’entre vous. Je profite de cette occasion pour le dire à toutes et à tous : ce travail patient, respectueux, inventif qui est le vôtre dans une campagne commune et collective est déterminant. C’est lui qui permet l’entrée en campagne à nos côtés de milliers de femmes et d’hommes engagés dans les combats sociaux, syndicaux, citoyens, associatifs dans le pays, qui n’ont plus le temps d’attendre et peuvent s’engager durablement dans la dynamique que le Front de gauche a fait naître. Cela donne aussi force et courage à ceux que vous avez investi de la responsabilité d’animer cette bataille, à Jean-Luc Mélenchon qui porte avec talent notre ambition commune, à moi-même, à nos candidates et candidats aux législatives que nous voulons voir nombreux en juin entrer à l’Assemblée nationale.

Le peuple est de retour, la gauche est de retour

La Bastille est le signe que nous avons déjà remporté une première victoire. Le peuple est de retour, la gauche est de retour.

Rien n’est acquis. La bataille va être encore rude dans les semaines à venir. Mais mesurons à sa juste valeur l’immense potentiel que nous ouvre le travail accompli.

Depuis dimanche, c’est une nouvelle campagne qui démarre. Des milliers de nos concitoyennes, de nos concitoyens impatients de se débarrasser de Nicolas Sarkozy et de sa politique restent habités de doutes sur la portée de la victoire attendue : notre vie changera-t-elle vraiment ? Aujourd’hui, la campagne du Front de gauche modifie cette situation. La victoire peut être synonyme d’espoir. Le potentiel de mobilisation du Front de gauche est ainsi devenu le meilleur atout de la gauche pour gagner et pour, ensuite, réussir. Ne nous laissons pas impressionner. On nous parle de « vote utile » ? Quoi de plus utile que le travail entrepris par le Front de gauche, et le vote pour son candidat ?

Oui, il redevient possible, non seulement d’imaginer que ce sont là les derniers jours de la droite au pouvoir, mais aussi les temps premiers d’une renaissance démocratique et d’une politique de gauche dictée non par le consensus mais par la détermination à combattre la dictature de l’argent. Oui, il redevient possible d’envisager de reprendre la main sur les richesses du pays, sur le pouvoir économique et de le soumettre aux besoins humains et sociaux.

Oui, il redevient possible d’envisager à court et moyen terme l’inversion de l’ordre établi. La portée de ce que nous construisons va bien au-delà de l’échéance présidentielle qui en est la première étape décisive. Ce que nous visons, c’est la mise en mouvement de majorités d’idées et d’action, de majorités électorales et populaires, autour d’objectifs de changement clairs, de majorités agissantes décidées à « ne rien lâcher » tant que ces objectifs ne sont pas atteints.

Oui, ces majorités d’idées et d’action sont possibles si les forces populaires s’en mêlent. Oui, peut devenir majoritaire, contre les logiques austéritaires, l’exigence d’une relance de l’activité fondée sur l’augmentation des salaires, la revalorisation nette du Smic, des retraites, des pensions. Oui, peut devenir majoritaire la nécessaire reconquête de la retraite à 60 ans pour tous financée par la mise à contribution des revenus du capital et de la spéculation. Oui, peut devenir majoritaire la proposition de nationaliser les grandes banques et de fonder un pôle public bancaire et financier en changeant le rôle de la BCE. Oui, peut devenir majoritaire l’exigence de réinvestissement massif dans les services publics. Oui, peut devenir majoritaire l’idée que travailler, étudier, se loger, se nourrir, se soigner, se cultiver sont des droits fondamentaux qui doivent être garantis à tous en toutes circonstances. Oui, peut devenir majoritaire l’exigence d’une 6e République où la participation citoyenne aux décisions politiques et économiques du pays, de l’entreprise aux institutions, sera constante, où la démocratie réelle et permanente sera la garantie de la transformation sociale. Oui, peut devenir majoritaire le principe de refondation d’une Europe sociale, démocratique et écologique. Ce sont ces majorités d’idées, ces fronts de lutte qui constituent les conditions d’une politique de gauche.

Comment mener à bien et réussir cette immense tâche ?

D’abord, en poussant le plus haut possible le vote Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. Des milliers d’électrices et d’électeurs peuvent en prendre conscience : s‘emparer de ce bulletin de vote est le meilleur moyen de construire une victoire solide et durable sur la droite et l’extrême droite, de rendre cette victoire utile à toutes celles et tous ceux qui ont le plus besoin de changement.

Ensuite, en s’engageant maintenant beaucoup plus fortement dans la campagne pour les élections législatives. La victoire présidentielle ne sera rien si elle n’est pas garantie par une majorité parlementaire capable de voter les lois d’un changement véritable, celles qui reprendront dans les actes les rênes du pouvoir aux marchés financiers. Notre campagne des législatives peut dès maintenant donner du sens et plus de force à la campagne présidentielle. Nos candidates et candidats doivent sans attendre faire relais avec la campagne de Jean- Luc Mélenchon pour inscrire sa portée dans la durée.

Enfin, en intensifiant partout le travail de rassemblement, d’assemblée citoyenne, de mise en débat et de mise en action qui permettra aux citoyens de porter ensemble les objectifs d’une politique de changement. Jusqu’où porter ces objectifs ? Je le répète, jusqu’à leur mise en œuvre effective. Jusqu’au gouvernement ? nous questionne- t-on. Nous n’en sommes pas là. Nous aurons à en décider, collectivement et souverainement, à l’issue de ces deux campagnes, présidentielle et législatives. Notre objectif est clair : modifier suffisamment la situation pour rendre un vrai changement possible.

Pas question d’aller gouverner si la rupture avec les politiques d’austérité n’est pas au rendez-vous. A écouter nos partenaires de gauche, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour y parvenir. Aurons-nous la force et le temps d’imposer de tels changements à gauche d’ici fin juin ? Nous y travaillons et nous aurons à apprécier, ensemble, ce que nous avons pu, ou pas, faire bouger et comment continuer. Le Front de gauche est en mouvement. La route est engagée. Elle est belle. Ensemble, nous sommes la gauche, le cœur battant de la gauche. L’esprit de conquête doit plus que jamais être notre boussole. Je compte sur vous.

Pierre Laurent

Secrétaire national du Parti communiste français, président du Conseil de campagne du Front de gauche.

N.B. : Reproduction de l'adresse aux communistes, parue dans CommunsiteS numéro 471, supplément à l'Humanité du mercredi 21 mars 2012.



Meeting FDG à Marseille : la droite veut-elle freiner la dynamique du Front de gauche? (Pierre Dharréville - PCF)

le 20 March 2012

Meeting FDG à Marseille : la droite veut-elle freiner la dynamique du Front de gauche? (Pierre Dharréville - PCF)

La mairie de Marseille a fait connaître son refus de permettre la tenue d’un meeting de campagne du Front de gauche avec Jean-Luc Mélenchon le 14 avril prochain sur les plages du Prado. Depuis plus d’un mois, des discussions sont engagées pour trouver la meilleure solution à notre demande. De nombreuses possibilités ont été envisagées et au bout de ces discussions, les plages du Prado ont fini par apparaître comme étant la solution la plus adéquate en termes de sécurité, d’accès et d’espace. Ce refus apparaît aux yeux de beaucoup comme une volonté de la droite de freiner la dynamique du Front de gauche parce que son projet remet radicalement en cause le système. Ces derniers temps la droite a trop souvent considéré que Marseille était son terrain de jeux. Peut-être craint-elle cette image de Marseille populaire, rebelle, rassemblée ? Ce que nous demandons est simple : un lieu pour accueillir dignement notre candidat et cette foule qui déjà s’impatiente. Aucune autre solution correspondant à notre demande ne nous a été faite. C’est pourquoi, en l’état, nous la maintenons parce qu’elle nous semble être la plus sérieuse. A moins que la Canebière soit disponible ? Il y aura bien à Marseille le 14 avril prochain un grand rassemblement populaire du Front de gauche avec Jean-Luc Mélenchon. J’ai écrit ce jour à monsieur Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille afin de lui faire part de notre disponibilité afin de trouver une solution.