Fédération du Val d'Oise

Fédération du Val d'Oise
Accueil

Face au terrorisme, agissons pour la sécurité, les libertés, la démocratie et la paix (Front de gauche)

le 20 novembre 2015

Face au terrorisme, agissons pour la sécurité, les libertés, la démocratie et la paix (Front de gauche)

Le Front de gauche réaffirme sa condamnation des crimes abjects commis le vendredi13 novembre par de lâches assassins et renouvelle toutes ses condoléances aux familles et aux proches des victimes. En ciblant la jeunesse de Paris et de St Denis, les terrasses, les salles de concert et les stades, les terroristes ont visé la société française tout entière, la République elle-même dans ses principes de Liberté, d’Égalité et de Fraternité.

 

Ils veulent nous diviser, restons un peuple uni et solidaire, et refusons tout amalgame avec une partie de nos concitoyens du fait de leur croyance réelles ou supposées. Le Front de gauche réaffirme l'enjeu du combat contre toutes les formes de racisme.

 

La menace de nouveaux attentats est réelle et sérieuse. Les moyens nécessaires doivent être mis en œuvre pour arrêter les responsables de ces crimes atroces, protéger les populations et prévenir de nouveaux attentats. Cela peut et doit se faire dans le cadre de l’État de droit et sans remettre en cause les libertés publiques et la démocratie.

 

Pour le Front de Gauche, la lutte contre le terrorisme est d’abord étroitement liée au combat pour la paix. Il est nécessaire aujourd’hui d’ouvrir un large débat sur la politique étrangère de la France qui concerne tous les citoyens. L’organisation de État Islamique s’enracine dans les guerres qui ravagent le Moyen-Orient depuis plusieurs décennies, en particulier l’intervention américaine en Irak.

 

Nous affirmons, comme préalable, qu’aucune solution ne doit se faire en dehors du droit international et de l’ONU dont l'action doit être refondée. Il est grand temps de mettre en place les moyens pour pour aider les forces qui combattent réellement Daesh sur le terrain à commencer par les forces démocratiques de Syrie et d’Irak dont les Kurdes sont le meilleur exemple. Au niveau économique, il faut assécher les ressources financières et pétrolières qui sont aujourd'hui aux mains de Daesh.

 

L’état d’urgence vient d'être prolongé. Nous sommes mobilisés pour combattre toute dérive, notamment concernant le champ d'application des perquisitions et assignations à résidences ainsi que le droit de manifester qui est une liberté fondamentale.

 

Nous partageons la nécessité de maintenir la COP 21 et nous nous opposons à l’interdiction de la marche mondiale pour le climat. L’État doit garantir le droit à cette mobilisation citoyenne dans la sécurité car c'est une condition de la réussite de la COP 21.

 

Nous exprimons notre opposition à la proposition du Président de la République et du gouvernement de constitutionnaliser un nouveau régime d'exception. La nécessaire sécurité de toute la population ne doit pas reléguer au second plan les graves problèmes sur lesquels pourrait déboucher la prolongation de l'état d'urgence de trois mois.

 

Ce n’est pas d’une refondation sécuritaire et autoritaire de la République en cherchant à s’entendre avec la droite dont nous avons besoin, mais au contraire de la refondation d’une République sociale et démocratique, de la construction d’une démocratie plus forte, qui permette réellement à chacun-e de s’impliquer dans les affaires collectives. Nous avons besoin de plus d’égalité, de justice sociale, de libertés.

 

Pour le Front de gauche, Parti communiste français

Nos régions en commun, c'est parti !

le 02 octobre 2015

Nos régions en commun, c'est parti !

Les élections régionales auront lieu dans neuf semaines. Les communistes sont désormais partout en campagne. Comme l'avait décidé le conseil national du PCF en juin, les communistes ont travaillé dans les 13 régions avec le même objectif : constituer des listes citoyennes de large rassemblement à gauche, rassemblant toutes les forces du Front de gauche et toutes les autres forces de gauche et écologistes disponibles pour combattre l'austérité et promouvoir des politiques régionales de développement social, solidaires et écologistes. Partout, ils ont ratifié, ou sont en train de le faire, démocratiquement par leurs votes, les choix de listes et de candidatures auxquels leurs efforts unitaires ont abouti.

Dans deux régions, PACA et Midi-Pyrénées/Languedoc Roussillon, le rassemblement associe Front de gauche et EELV. Dans les 11 autres, les listes sur lesquelles s'engagent les communistes réunissent tout ou partie du Front de gauche et de nombreuses autres forces et citoyens selon les régions.

Dans les 13 nouvelles régions de France, découpées pour transformer notre État en une République fédérale, intégrée aux objectifs d'une Europe ultra libérale, s'affirme la volonté de battre la droite et l’extrême droite, et de mettre en place de réelles politiques de gauche utiles au quotidien de tous les habitant-e-s. Cette ambition s'appuie sur les nombreux acquis obtenus grâce à l'engagement des élus communistes dans les majorités régionales et leurs exécutifs durant le mandat écoulé.

Partout, les candidat-e-s et futur-e-s élu-e-s présenté-e-s et soutenu-e-s par le PCF ont à cœur de co-construire des propositions innovantes et réalistes pour chacune des régions dans le cadre de « fabriques coopératives », forums citoyens, réunions thématiques... Pendant les 65 prochains jours, la campagne va s'amplifier partout. Dans toutes les régions, des percées électorales sont possibles, comme le montrent les premiers sondages publiés régionalement ou nationalement. Ces percées électorales donneront des points d'appui à toutes celles et tous ceux qui souhaitent du neuf à gauche pour sortir de l'austérité. Elles donneront de la force à toute la gauche pour battre le droite et l'extrême-droite.

 

La situation région par région est aujourd'hui la suivante :

 

En région Aquitaine-Poitou Charente-Limousin, Olivier Dartigolles est le tête de liste d'une liste rassemblant le FDG, le MRC, Limousin-terre-de-gauche, un élu socialiste, des maires ruraux et de nombreux citoyen-ne-s engagé-e-s dans les luttes d'intérêt général.

 

En Bretagne, après le refus d'EELV, Xavier Compain pour le PCF et Sylvie Larue pour Ensemble conduisent une liste rassemblant le FDG et plusieurs collectifs citoyens.

 

En Bourgogne-Franche-Comté, Nathalie Vermorel a été désignée cheffe de file des communistes. Une liste Front de gauche, MRC, Nouvelle Donne, NGS se constitue.

 

Dans le Centre, Nicolas Sansu conduit une liste Front de gauche avec le MRC et plusieurs personnalités régionales du monde syndical, associatif, culturel.

 

En Champagne-Ardennes-Lorraine-Alsace, Patrick Perron a été choisi comme chef de file du PCF. Une liste Front de gauche se construit. EELV se prononce samedi sur une proposition d'alliance discutée avec le FDG.

 

En Corse, Dominique Bucchini, président sortant de l'assemblée territoriale, porte les couleurs du rassemblement.

 

En Ile-de-France, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF porte les couleurs du FDG dans un trio avec Clémentine Autain, porte parole d'Ensemble ! Et Eric Coquerel co-coordinateur du PG. La liste est présentée lundi 5 octobre à Paris à la Bellevilloise.

 

En Pays de Loire, Alain Pagano est chef de file des communistes. Les militants EELV ont finalement fait le choix de l'autonomie. Les communistes votent jusqu'à lundi sur les choix de la liste régionale.

 

En Midi Pyrénées-Languedoc-Roussillon, après un vote favorable des communistes à plus de 60 % dans les 13 départements. Gérard Onesta (EELV) conduira une liste de large rassemblement avec EELV, FDG, NGS, Parti occitan et des citoyens. Marie-Pierre Vieu pour le PCF-FDG coordonnera le porte parolat.

 

En Normandie, le maire de Dieppe, Sébastien Jumel est la tête de liste Front de gauche. Il rassemble syndicalistes, élus locaux, personnalités du monde de la culture.

 

Dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Fabien Roussel est tête de liste Front de gauche. Les responsables EELV ont choisi de rejeter la main tendue. La liste Front de gauche rassemble des personnalités régionales, syndicalistes, associatifs, élu-e-s locaux. Elle est présentée samedi 3 octobre, au grand Palais à Lille.

 

En PACA, Sophie Camard (EELV) et Jean-Marc Coppola (PCF) conduiront en binôme une liste de rassemblement inédite, intitulée «la Région coopérative, sociale, écologiste et citoyenne» pour les élections régionales de décembre 2015.

 

En Rhône-Alpes-Auvergne, Cécile Cukierman conduit une liste régionale Front de gauche, avec André Chassaigne comme porte parole, Sur les 12 départements de la région, 4 chefs de file sont des personnalités non membres d'un parti politique.

 

Parti communiste français,

Paris le 2 octobre 2015

 

Déclaration commune PCF-GU concernant le regroupement de la GU au sein du PCF

le 08 septembre 2015

Déclaration commune PCF-GU concernant le regroupement de la GU au sein du PCF

DECLARATION COMMUNE

du Parti communiste français (PCF) et de Gauche unitaire (GU)

 

Ci-dessous une déclaration commune PCF-GU concernant le regroupement de la GU au sein du PCF.

Pierre Laurent et Christian Piquet commenteront cette décision lors d'un point de presse qui aura lieu jeudi 10 septembre à 13 heures, lors du Conseil national au siège du PCF.

 

Point presse Pierre Laurent et Christian Piquet

Jeudi 10 septembre à 13h

Siège du PCF – 2, place du Colonel Fabien

 

 

Le Parti communiste français et Gauche unitaire s’inscrivent l’un et l’autre dans la continuité du combat séculaire des dominés et du mouvement ouvrier pour l’émancipation humaine, pour un monde de justice et d’égalité réelle, pour une société pleinement démocratique et fondée sur l’universalité des droits.

 

Nos deux organisations ont en commun de puiser au meilleur de la pensée humaine, de l’apport des Lumières, des idéaux mis en avant par la Révolution française, de l’action de Jaurès en faveur de la République sociale. Elles se revendiquent, face à un capitalisme dont la cupidité n’a cessé de grandir, de l’apport irremplaçable de Marx, qui avait choisi le mot de communisme pour désigner le mouvement même d’abolition de l’ordre existant. Si l’histoire tourmentée du XX° siècle a profondément meurtri, et même dévoyé, cette belle promesse de « mise en commun » s’opposant à la concurrence de tous contre tous, il s’agit à présent de la réhabiliter afin de rouvrir enfin à l’humanité un horizon d’espérance. Par-delà leurs histoires propres, leurs traditions politiques respectives, la manière dont ils ont pu appréhender le passé, le Parti communiste français et Gauche unitaire ont pu vérifier, à la chaleur du travail réalisé conjointement, qu’ils se retrouvaient dans une commune volonté de reconstruire une perspective crédible et ambitieuse de transformation sociale.

 

Cela fait ainsi de nombreuses années que nos deux formations constatent leur convergence de vues. Elles portent une identique appréciation sur les menaces que font peser les politiques libérales sur l’avenir de la planète et sur la paix, sur les droits sociaux et conquêtes populaires, sur les politiques publiques garantes de la cohésion de notre société, sur les fondements mêmes de la République en France, sur les équilibres écologiques. Elles s’opposent de même aux orientations mises en œuvre par François Hollande et Manuel Valls qui, loin de rompre avec l’orthodoxie austéritaire et le pouvoir de la finance, s’efforcent de satisfaire les désidératas du grand patronat, tournant le dos à la majorité populaire qui avait rendu possible la victoire remportée sur Nicolas Sarkozy en 2012. Elles mesurent également le risque que la situation de très grave crise sociale et politique que connaît notre pays ne profite à une droite dure et revancharde, avide d’en finir avec tout ce qu’il subsiste du programme du Conseil national de la Résistance. Elles s’inquiètent tout particulièrement de constater que le découragement et l’écœurement qui s’emparent de larges secteurs de la population font aujourd’hui le lit du Front national, de ses idées de haine et de son programme de discriminations. Elles réaffirment, dans cette situation de grands périls, la nécessité de faire grandir l’exigence d’une autre politique, pour rassembler de nouveau la gauche sur un nouveau projet social et démocratique et lui permettre de retrouver le chemin du peuple. Elles agissent dans ce cadre pour que le Front de gauche soit un instrument au service d’un tel rassemblement de la gauche sur la base d’un changement complet de cap, qu’il soit à même d’agir efficacement pour une nouvelle majorité de gauche et un gouvernement qui répondent aux attentes de nos concitoyens. Elles se retrouvent, s'agissant des prochaines élections régionales, autour de la nécessité de favoriser les rassemblements les plus larges, aux premiers et seconds tours, à partir de propositions audacieuses récusant la logique de l’austérité nationale, condition pour battre la droite et l’extrême droite, garder à gauche le plus grand nombre de Régions, aboutir à de nouveaux contrats majoritaires à la tête de celles-ci.

 

À partir de ces constats, au vu de l’ampleur des défis qu’il s’agit désormais de relever, et en fonction de l’appréciation portée sur ses six années d’action au sein du Front de gauche dont elle est l’une des trois composantes fondatrices, le III° Congrès de Gauche unitaire, fin juin 2015, a considéré que l’heure n’était plus à l’émiettement et à l’éparpillement des forces travaillant à ouvrir une nouvelle perspective pour la gauche. Elle a donc décidé de regrouper ses forces avec celles du Parti communiste français au sein de ce dernier. À la suite des discussions positives ayant eu lieu tout l’été avec la direction du PCF et des échanges, tout aussi positifs, entre militants des deux formations, cette décision a été définitivement ratifiée les 5 et 6 septembre par les délégués des sections de Gauche unitaire, réunis à Paris.

 

Le regroupement sera effectif après qu’à son tour la réunion du conseil national du PCF qui se tiendra le jeudi 10 septembre en soit saisie. Pierre Laurent et Christian Picquet présenteront le même jour à la presse à 13h le sens de ce regroupement. À la fête de l'Humanité, l'aboutissement de ce processus sera présenté aux participants, à l'occasion d'une rencontre publique qui se tiendra sur le stand du conseil national du PCF, le samedi 12 septembre à 12h.

 

Dès la semaine qui suivra la fête de l’Humanité notre rassemblement sera alors totalement effectif au niveau des sections et fédérations concernées, ainsi qu’au Conseil national et au Comité exécutif national du PCF.

 

 

Parti communiste français

Gauche unitaire.

Décès de François Delapierre : Réaction de Pierre Laurent

le 21 juin 2015

Décès de François Delapierre : Réaction de Pierre Laurent

C'est avec tristesse que j'apprends le décès de François Delapierre, après un combat courageux contre la maladie. François était un des artisans du Front de Gauche. Militant anti raciste, il avait placé "l'humain d'abord" au centre de ces combats. Sa disparition laisse camarades, amis, proches, dans une grande peine.

J'ai présenté dès l'annonce de la mort de François Delapierre mes condoléances, et ceux des communistes, à Charlotte sa femme et leurs deux filles.

Le Front de Gauche appelle aux manifestations citoyennes de ce week-end

le 09 janvier 2015

Le Front de Gauche appelle aux manifestations citoyennes de ce week-end

La douleur face au meurtre politique de nos amis de Charlie Hebdo et des policiers qui les protégeaient reste immense. Nous sommes dans le temps du deuil mais nous espérons que leurs assassins seront vite rattrapés et jugés.

 

Mercredi nous étions aux rassemblements spontanément organisés. Le FDG appelle naturellement aux marches citoyennes de ce week-end dont celle de Paris entre République et Nation.

 

Nous manifesterons en hommage à l’équipe de Charlie Hebdo, en solidarité avec leurs proches, leurs collègues et leurs amis. Nous manifesterons au nom de la liberté d’expression et des valeurs défendues par l’équipe de Charlie Hebdo car ce n’est pas n’importe quel journal qui a été attaqué. C’est un journal qui, fondamentalement, s’oppose à l’ordre établi avec une arme, l’humour et la dérision. C’est pourquoi nous manifesterons en refus de tous les racismes, pour l’égalité contre les discriminations, pour une laïcité émancipatrice et la liberté de conscience.

 

Cette marche est une réplique républicaine contre l’obscurantisme et les intégrismes religieux d’où qu’ils viennent. Le Front de gauche condamne toutes les tentatives d’assimiler les musulmans vivant en France à ces actes terroristes. Les forces qui prônent l’exclusion et la xénophobie n’y ont donc pas leur place à commencer par le FN. Ce serait insulter la mémoire de nos amis.

 

Nous sommes Charlie et nous le resterons.

 

Front de Gauche : PCF, PG, Ensemble, GU, R&S

Déclaration du Front de gauche sur les élections départementales

le 19 décembre 2014

Déclaration du Front de gauche sur les élections départementales

Les élections départementales de mars 2015 seront un test politique important.

Elles interviendront dans un contexte d'aggravation de la politique libérale conduite par le président de la République et son gouvernement, une politique au service du MEDEF dont  le cours autoritaire face aux luttes populaires renforce le discrédit sans précédent de l’exécutif.

La crise politique s’aggrave de jour en jour, la base sociale du président et de son premier ministre ne cesse de se réduire. Ce pouvoir est aujourd'hui minoritaire dans le cœur de celles et ceux qui restent attachés aux valeurs de la gauche. Minoritaire dans le peuple, sans majorité absolue à l’Assemblée Nationale, battu au Sénat, l’exécutif n’a pas la légitimité pour appliquer une politique, contraire à ses engagements électoraux, qui divise et décourage le monde du travail, les classes populaires et la jeunesse. .

Cette crise politique est désormais une crise de régime, celle de cette monarchie présidentielle qu’est la 5ème République.

Pour les populations déjà durement éprouvées, les conséquences sont très lourdes. Les départements sont en effet un maillon essentiel des politiques publiques dans notre pays. Avec 72 milliards d'euros de dépenses chaque année, ils gèrent notamment toutes les politiques sociales : assistantes sociales, versement des allocations de solidarité (RSA, APA, PCH, ...), placement et suivi des mineurs étrangers, politiques en direction de l'enfance en danger, PMI, etc ...
Cette situation est d’autant plus dangereuse qu’elle ouvre la voie au retour d'une droite confortée dans ses choix réactionnaires ; elle permet au Front national en masquant ses véritables objectifs, de se présenter comme une alternative.

Le Front de gauche s'oppose à la fois  à la politique d’austérité menée par le gouvernement et à l’offensive de la droite et de l'extrême droite.

En dépit de multiples protestations, l'existence même des départements  est menacée.  Manuel Valls  passe en force.

Pourtant  le nouveau découpage des cantons est l'objet de nombreux recours auprès de la justice, le sort réservé aux départements en liaison avec la mise en place des métropoles n'est pas connu et les compétences  des conseillers départementaux n'ont pas encore été clarifiées. 

La réforme territoriale mise en place cherche uniquement à répondre aux impératifs sans fin de compétitivité des grandes entreprises, par la mise en concurrence des territoires, l'éloignement des citoyennes et des citoyens de leurs élu-e-s, la mise en cause des services publics pour  préparer leur externalisation et le transfert de tout ce qui est rentable pour satisfaire aux exigences financières des groupes privés. Elle rompt avec les principes républicains d'égalité et de solidarité territoriale. Le soi-disant « choc de simplification » est une recentralisation qui se fait au détriment du bien commun que constitue la démocratie locale. Il s’agit en réalité d’un processus « dé-constituant » qui mine toujours plus la souveraineté populaire.

Cette réforme s'inscrit dans le cadre des politiques d'austérité qui cherchent à soumettre toute l’Union européenne aux exigences des marchés. Les collectivités territoriales sont sommées de réduire leurs dépenses et leurs effectifs, condamnées à voir leurs dotations drastiquement réduites alors qu'elles assurent 70% de l'investissement public et jouent un rôle indispensable en période de crise pour les populations.
Déjà des coupes budgétaires touchent de nombreux secteurs. Le financement des associations, les politiques culturelles et sportives sont remises en cause.
En supprimant « l’entrave à la concurrence » que constitue la clause de compétence générale des collectivités, le gouvernement est cohérent : il s’inscrit dans le cadre de la négociation du Grand Marché Transatlantique (TAFTA).

Il faut ouvrir une autre voie.
Le FdG veut être un outil au service de cet objectif.

 

Le Front de gauche appelle à susciter la plus large implication citoyenne possible, bien au delà des partis politiques,  de celles et ceux qui opposent la nécessité de politiques alternatives aux choix de ce gouvernement, qu’il s’agisse de syndicalistes, de personnalités de la vie associative ou de simples citoyen-ne-s engagé-e-s.

Mobilisons-nous pour sauvegarder et promouvoir les politiques publiques de solidarité que nos élu-e-s  se sont efforcé-e-s de mettre en œuvre dans de très nombreux territoires, pour faire échec aux politiques d'austérité et à la réforme territoriale.

Mobilisons-nous pour développer une démocratie de proximité, ajustée aux besoins et à l'expérience des citoyens.

Nous les appelons à ne pas traduire leur déception par l’abstention, à contribuer par leur vote à faire émerger une alternative de transformation sociale et écologique dans tout le pays, à faire élire de nombreuses élues et élus qui défendront ces orientations dans les collectivités locales en empêchant la droite et l’extrême-droite de gagner la très grande  majorité des départements.

Au plan national nous entendons prendre appui sur ces élections pour mettre en mouvement une force capable de construire l'alternative nécessaire à gauche, en nous appuyant sur les luttes et les résistances qui s'opposent à la politique suivie et que nous entendons contribuer à développer.

Rien n’est possible sans la mise en mouvement du peuple, sans la mise en mouvement des citoyennes et des citoyens qui aspirent à un renouveau de la politique.

C’est sur ces bases que le FdG entend impulser des candidatures citoyennes dans tout le pays.

Nous n’entendons pas le faire seuls.

C’est pourquoi nous, l’ensemble des composantes du FdG, nous nous adressons à tous nos partenaires potentiels de la gauche et de l’écologie qui refusent la politique du gouvernement. Nous voulons construire ces candidatures avec celles et ceux dont l’engagement associatif ou syndical témoigne de la volonté d’imposer une autre politique.

Ensemble nous pouvons résister à l'austérité, promouvoir la démocratie locale et l'intervention citoyenne, contre la réforme territoriale. Nous voulons gagner des élus prêts à agir sur ces bases pour construire de nouvelles majorités anti-austérité dans les Conseils Départementaux.

Le FdG invite toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans cette démarche à construire des candidatures de large rassemblement en s’appuyant sur des assemblées citoyennes, au niveau des cantons, pour discuter et décider  dans la concertation du contenu des propositions et des candidatures. Cette démarche contribuera à impulser une  dynamique populaire indispensable pour gagner.

Le FdG propose que l'ensemble de ces candidatures soit identifié nationalement par une appellation et des propositions inscrites dans un document qui fasse référence. Dans chaque département ces candidatures se présenteront comme une alternative à celles des forces qui soutiennent la politique gouvernementale.

Le FdG entend contribuer à cette construction commune en proposant des actions et des mesures permettant de répondre aux urgences sociales et écologiques actuelles.

-Agir contre les politiques d'austérité dans les départements, contre la réduction des dotations aux collectivités locales imposées par le gouvernement, contre les diktats de l'Europe.

-Dans l’esprit de la VIème République à laquelle nous aspirons, combattre la réforme territoriale et donner plus de pouvoirs aux citoyens par une démocratie participative de proximité. Construire une véritable coopération de projets entre les territoires, basée sur la solidarité et non sur la concurrence.
Nos élu-e-s respecteront des principes susceptibles de rétablir la confiance en la politique par de bonnes pratiques de gestion, la transparence des décisions, la participation citoyenne, les compte rendus de mandat, l'exigence de probité, la lutte contre le trafic d'influence, et tendre vers le non cumul des mandats.

-Soutenir les mobilisations contre l’austérité, ainsi que celles qui promeuvent un nouveau type de progrès humain durable, non productiviste, respectueux de la planète, tourné vers la satisfaction des besoins sociaux, l'égalité hommes-femmes.

-Affirmer notre solidarité avec les mouvements sociaux contre la  répression patronale ou gouvernementale et la criminalisation de ces mouvements.

Définir les grands axes d’une politique alternative à l’échelle des territoires :

- Réforme globale de la fiscalité locale permettant plus de justice et mettant à contribution les actifs financiers des grandes entreprises.

- Construction entre les départements, les communes et l’État, de politiques  publiques de solidarité et notamment  d'un véritable service public d'aide à la personne dans lequel l'Etat assurerait la responsabilité du financement des allocations sociales en se basant sur la solidarité nationale.

- Mesures d’urgences pour les collectivités qui sont asphyxiées financièrement, en leur permettant l'accès à des crédits à taux bas, comparables à ceux que la BCE distribue aux banques (0,05%) et en refusant le paiement des emprunts toxiques.

-Engager une transition écologique dans chaque département en matière de transports publics, de soutien à l'agriculture paysanne, de protection de la biodiversité, de gestion naturelle des massifs forestiers, de désobéissance aux règles européennes de libre échange et de privatisation des sous-sols (GMT-TAFTA)...

-Nous refusons les projets qui ne répondent pas à l’intérêt général et sont écologiquement nuisibles et exigeons le recours au référendum quand un projet  local est contesté.

Le 17 décembre 2014

Un 15 novembre porteur d’espoir

le 18 novembre 2014

Un 15 novembre porteur d’espoir

Le collectif 3A « Alternative Á l’Austérité » se félicite du succès de la journée nationale du 15 novembre. Dans un moment difficile pour les mobilisations, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Paris et de 37 autres villes de France, porteurs du refus de l’austérité et du rejet des politiques gouvernementales et patronales actuelles. Dans le même temps, ils ont exprimé leur aspiration à construire une alternative sociale, écologique, politique et démocratique.

En quelques mois depuis la manifestation nationale du 12 avril à Paris, nous nous sommes renforcés, nous avons considérablement élargi le cercle des personnalités - plusieurs milliers - et des organisations - 95 aujourd’hui - signataires de nos appels.

L’existence dans la durée du collectif 3A, regroupant des personnalités, des associations, des syndicats et des forces politiques est un fait inédit dans notre pays. C’est un événement majeur que des organisations et personnalités si diverses parviennent à construire ainsi, de façon totalement commune et solidaire, des initiatives de grande envergure. Il est porteur d’espoir pour celles et ceux qui refusent une politique qui engendre toujours plus de misère, d'inégalités, de désespoir et conduit le pays dans le mur, pour celles et ceux qui veulent un véritable changement, un avenir de justice sociale, de solidarité et de fraternité.

Après le 15 novembre, dans le respect de toutes nos identités, nous sommes décidés à continuer ensemble. Les 3 A de l’« Alternative Á l’Austérité » vont encore se faire entendre, s’élargir et s’étendre dans tout le pays, pour offrir à celles et ceux qui le souhaitent un espace construit en commun d’initiatives, d’actions et de débats.

Pour le collectif 3A, Parti communiste français,

Le Front de Gauche se réjouit du succès de la marche du 1er décembre

le 01 décembre 2013

Le Front de Gauche se réjouit du succès de la marche du 1er décembre

Le Front de Gauche se réjouit du succès de la marche du 1er décembre. Cette marche constitue la plus importante mobilisation politique de la gauche politico-sociale depuis des mois. Dans un moment où la désorientation est grande et où les syndicats patronaux, la droite et l’extrême droite tentent de dévoyer la légitime colère populaire suscitée par la politique d’austérité du gouvernement, il s’agit d’une très bonne nouvelle. Le Front de Gauche confirme ainsi sa capacité d’initiative de masse et d’élargissement comme en témoigne la présence d’autres organisations politiques, de plusieurs structures syndicales et de nombreuses personnalités.

Le Front de Gauche entend continuer à œuvrer sur les mots d’ordre de sa marche "pour la Révolution fiscale, la taxation du capital, l’annulation de la hausse de la TVA".

Le plus urgent est de mobiliser encore plus massivement contre la hausse de la TVA prévue le 1er janvier. Il faut la mettre en échec. Cette hausse, matériellement insupportable pour un grand nombre de nos concitoyens, symbolise en outre une fiscalité injuste visant à faire payer aux ménages les cadeaux au patronat. C’est pourquoi le Front de Gauche est favorable à la tenue rapide d’une réunion unitaire de l’ensemble des organisations de gauche, des syndicats, des associations concernées par la question pour examiner le cadre et les formes de mobilisation contre cette hausse.

Dans le même temps, Jean-Marc Ayrault a annoncé une remise à plat de la fiscalité. Chiche… Nous avons déjà, dans l’Humain d’abord, des propositions qui placent la justice fiscale, la redistribution des richesses et la taxation du capital au coeur de notre projet. Mais nous voulons aller plus loin en travaillant à des Etats Généraux. Leur but sera d’élaborer et de porter de la façon la plus massive possible une réforme fiscale opposée aux canons du libéralisme, auxquels obéit le gouvernement, qui privilégient la "compétitivité et la baisse des dépenses publiques" au détriment de l’intérêt général et de l’égalité.

Communiqué du Front de Gauche

Discours de Pierre Laurent en clôture des Estivales 2013 du Front de gauche

Par Pierre Laurent, le 27 août 2013

Discours de Pierre Laurent en clôture des Estivales 2013 du Front de gauche

Discours de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF en clôture des Estivales du Front de gauche à Saint-Martin-d'Hères le 26 aout 2013.

 

 

Assises du 16 juin: « une étape pour changer de cap » (Front de gauche)

le 18 juin 2013

Assises du 16 juin: « une étape pour changer de cap » (Front de gauche)

Pour le Front de gauche, après le succès de la marche du 5 mai, celui des Assises du 16 juin ouvre une perspective et un espoir à gauche.

Plus de 2000 participants, 7000 connexions vidéo pour suivre les ateliers et la plénière, 70 intervenants représentants ou personnalités issues de plusieurs dizaines d'organisations.

Dimanche à Montreuil, de nombreuses forces sociales et politiques parmi celles qui ont assuré, il y a un an, la victoire sur Nicolas Sarkozy, se sont retrouvées pour affirmer ensemble, l'urgence de changer de cap politique en France et en Europe.

L'évènement est d’autant moins à banaliser que quelques heures plus tard, tombaient les résultats du 1er tour de la partielle de Villeneuve sur Lot. C'était un nouveau coup de semonce après Beauvais, venant attester de l'impasse politique et des régressions démocratiques dans lesquelles nous conduisent tout droit, les choix du pouvoir actuel ; dans ce cas, l'Austérité plus l'affaire Cahuzac amenant à un duel UMP/FN au 2ème tour de la législative.

Dès lors, la convergence entre forces du changement autour de propositions permettant de sortir de la crise, et ouvrant la perspective d’une majorité alternative est l'une des questions majeures qui nous est posée. Le Front de Gauche entend y œuvrer avec toutes les forces et les citoyens partageant cet objectif.

La journée du 16 est une étape supplémentaire d’un processus qui doit se poursuivre, partout dans le pays dans l'objectif d'être immédiatement utile aux mobilisations contre la réforme des retraites, le traité transatlantique, l’acte III de la décentralisation...