Fédération du Val d'Oise

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Sur les suites du 5 mai... (Front de gauche)

le 07 mai 2013

Sur les suites du 5 mai... (Front de gauche)

Le Front de Gauche se félicite du succès historique de la marche du 5 mai. Un an après l’élection de François Hollande, cette manifestation a confirmé d’une part le refus du peuple de gauche de la politique d’austérité menée par le gouvernement, d’autre part la possibilité de rassembler une majorité alternative appuyant une autre politique. La présence de très nombreux syndicalistes, salariés d’entreprises en lutte et le caractère populaire de la marche forment de ce point de vue un grand sujet de satisfaction. De même que celle d’Eva Joly et de nombreux élus, responsables et militants d’Europe Ecologie – Les Verts qui constitue un événement majeur.  Enfin le mot d’ordre de changement de régime qu’exprime l’appel à une 6ème République a largement irrigué la marche.

La réponse du gouvernement n’a pas été à la hauteur de cette formidable aspiration. Au lieu de rassurer ceux qui ont permis la défaite de Nicolas Sarkozy il y a un an, Jean-Marc Ayrault a préféré dire une fois de plus sa sollicitude pour les chefs d’entreprise et annoncer la privatisation partielle d’entreprises publiques ! De son côté Manuel Valls joue de la provocation en minorisant outrageusement le nombre de manifestants.

Cette marche établit un rapport de force, ouvre de nouvelles perspectives, galvanise les énergies mais elle  doit surtout être le début d’un processus. C’est pourquoi le Front de gauche, dans le même objectif d’élargissement que le 5 mai,  propose d’ores et déjà d’autres rendez-vous dans les semaines à venir :

- la mobilisation aux côtés des syndicats le 16 mai en faveur de la loi d’amnistie sociale et de la loi interdisant les licenciements boursiers.

- le maximum d’initiatives populaires le premier week-end de juin sur le même mot d’ordre que la marche du 5 mai contre l’austérité, la finance et pour la 6ème République sous des formes décidées localement : marches, rassemblement, etc… dans les régions et départements

- Le soutien à la marche des femmes contre l’austérité le 9 juin

- les assises du 16 juin dont nous proposons la co-organisation à tous ceux, personnalités, associations, syndicats et forces de gauche qui partagent les objectifs d’une politique alternative à celle appliquée aujourd’hui par le gouvernement

5 mai : le Front de gauche a réussi son pari, la Gauche européenne avec lui (PGE)

le 06 mai 2013

5 mai : le Front de gauche a réussi son pari, la Gauche européenne avec lui (PGE)

 

La « Marche contre l'austérité et la finance, pour une sixième République » a réuni 180 000 personnes hier à Paris. Face à un gouvernement français qui tourne le dos à ses promesses de changement, c'est le peuple de gauche qui se remet en mouvement pour un nouveau contrat politique national.

Le PGE – dont des représentants étaient présents- réaffirme son soutien au Front de gauche, qui vient à nouveau d'ouvrir un espoir pour le peuple de France et les peuples d'Europe.

Populaire et exigeante, cette mobilisation doit être entendue en France et en Europe pour enfin stopper les politiques d'austérité et construire un modèle de développement répondant aux enjeux du 21e siècle, aux besoin humains plutôt qu'à ceux des banques.

La Gauche européenne se félicite du succès de la marche et sera présente le 16 juin prochain pour participer aux assises de la « refondation sociale et démocratique de la République » pour construire avec les français un nouveau projet européen.

Parti de la gauche européenne

6 mai 2013

 

Vidéo vœux PCF : « Réaction totalement disproportionnée d'Harlem Désir » (O.Dartigolles – porte-parole du PCF)

le 28 décembre 2012

Vidéo vœux PCF : « Réaction totalement disproportionnée d'Harlem Désir » (O.Dartigolles – porte-parole du PCF)

 

La vidéo humoristique du PCF rappelant les engagements de campagne de François Hollande vient de provoquer une réaction totalement disproportionnée du premier secrétaire du PS.

« Ce clip (…) de mauvaise foi, mensonger et caricatural: il est une faute contre la gauche (…) il est une honte pour ses auteurs » .

Notre clip, incitant à « rallumer les étoiles », ne mérite en rien l'usage d'une artillerie aussi lourde.

Nous convenons que cette vidéo peut susciter des réactions. Mais la première d'entre elle, la plus partagée, avec près de 200 000 visites dés les 2 premiers jours est tout simplement d'en sourire.

Mieux vaut user aujourd'hui d'un droit de critique, qu'être contraint à un devoir d'inventaire dans 5 ans.

Sur le fond, nous n'avons fait que reprendre les promesses publiques du candidat Hollande, sans rien bidouiller : ses promesses sur des marqueurs de gauche pour un changement « Maintenant » après 10 ans de droite.

Huit mois après, Harlem Désir devrait plutôt se demander pourquoi cette vidéo rencontre un tel succès. D'une certaine manière, ce clip est une invitation de fin d'année, certes légèrement impertinente, à rappeler à l'ensemble de la gauche que l'année 2013 doit être une année de conquêtes, de luttes face aux puissances de l'argent qui gouvernent, décrites par François Hollande lui même lors de son meeting de début de campagne au Bourget : « Mon véritable adversaire, scandait alors François Hollande, il n’a pas de nom, il n’a pas de visage, pas de parti, il ne sera pas élu, et pourtant il gouverne, cet adversaire, c’est le monde de la finance »

 

L'alternative à l'austérité, c'est possible (Front de gauche)

le 21 décembre 2012

L'alternative à l'austérité, c'est possible (Front de gauche)

 

Depuis 6 mois, les grands axes de la politique du gouvernement ne répondent pas aux attentes et au besoin de changement des Français. Adoption du traité budgétaire européen, cadeau de 20 milliards aux grands patrons, augmentation de la TVA, propositions sur la flexibilité... le gouvernement reproduit les recettes libérales qui conduisent d'autres pays européens dans le mur. Ces politiques échouent partout en Europe, elles échoueront de la même manière en France.

 

Pour sortir de la crise, il faut combattre les logiques financières et s’opposer aux politiques d’austérité qui en découlent. Le Front de gauche s'engage dans une campagne de plusieurs mois pour lutter contre tout esprit de résignation et démontrer qu'une alternative à gauche est possible. Cette campagne s'adresse à toutes celles et tous ceux qui ont voté pour un changement politique et plus largement à l'écrasante majorité du peuple qui souffre de la crise. Elle doit permettre que leur voix s’exprime avec force face à l’arrogance du MEDEF. Au cours de cette campagne, lors de meetings, d'initiatives publiques diverses, à travers des matériels édités en grand nombre, le Front de Gauche mettra en débat des propositions pour démontrer que ce n'est pas le coût du travail qui est en cause mais celui du capital, que de l'argent, il y en a, pour remettre en cause les privilèges, pour des politiques qui servent l'Humain d'abord. Toutes choses qu'un gouvernement de gauche digne de ce nom devrait mettre en application pour rompre avec les logiques libérales et productivistes.

 

Le premier acte de cette campagne se déroulera le 23 janvier à Metz, à deux pas de Florange, lieu symbole où le gouvernement français a abandonné les salarié-e-s et sa sidérurgie dans les griffes de Mittal. Tous les principaux dirigeants des composantes du Front de gauche seront réunis au cours d’un meeting au Palais des Congrès de Metz. Elles et ils y accueilleront notamment une délégation de salarié-e-s du site sidérurgique.

Le Conseil national du PCF (21 nov. 2012) décide d'une grande campagne nationale contre l'austérité

le 21 novembre 2012

Le Conseil national du PCF (21 nov. 2012) décide d'une grande campagne nationale contre l'austérité

Suite au rapport présenté par Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, le conseil national a décidé d'engager, avec le Front de gauche, une grande campagne nationale contre l'austérité.

En France, des salariés, les organisations syndicales ne baissent pas les bras. Des citoyens, des économistes, des pans entiers de notre société n'acceptent pas l'idée que la gauche va de nouveau se fracasser contre ce mur de la finance. C'est aussi vrai en Europe.

C'est en pensant à ces forces disponible que nous proposons une grande campagne nationale sur le thème « l'alternative à l'austérité, c'est possible ». Le PCF propose au Front de gauche de s'y engager très fortement, d'en faire notre feuille de route des six prochains mois, et d'y associer toutes celles et ceux qui veulent en être. Nous proposons une implication citoyenne très large : grand meeting national de lancement avec une série de réunions publiques en régions, organisation de votations citoyennes, de marches contre l'austérité, assemblées, ateliers législatifs, journées de mobilisation sur des questions précises permettant de faire la démonstration que des solutions existent. Nous allons proposer des mesures plus justes socialement et bien plus efficaces économiquement.

La coordination du Front de gauche a réagi très positivement à cette proposition d'une grande campagne nationale contre l'austérité dont l'objectif politique pourrait se résumer à une idée : dans six mois, nos concitoyens qui se retrouvent dans des valeurs de gauche seront-ils résignés, abattus, où au contraire dans un esprit de combativité contre l'austérité, mobilisés pour obtenir un changement de cap au nom de ceux qui ont fait le choix du changement ?

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> Le rapport d'Olivier Dartigolles : Engager la contre-offensive face aux forces de l'argent et mettre le cap à gauche

LCP : Le Front de Gauche uni face au pacte budgétaire européen

le 20 septembre 2012

LCP : Le Front de Gauche uni face au pacte budgétaire européen

Reportage sur les journées parlementaires du Front de gauche qui se sont déroulées le mardi 18 et mercredi 19 septembre 2012.

TSCG : « Une fuite en avant pour toujours plus d'austérité et de chômage »

le 19 septembre 2012

TSCG : « Une fuite en avant pour toujours plus d'austérité et de chômage »

En appelant à un « vote massif » au Parlement en faveur du traité budgétaire européen, Jean-Marc Ayrault invite donc la gauche à joindre ses voix aux élus de droite pour voter le texte signé le 2 mars à Bruxelles par Nicolas Sarkozy.

Exit la fable d'une rénégociation, envolées les belles paroles de campagne qui promettaient d'en découdre avec les marchés financiers. Aujourd'hui, le Premier ministre ne donne plus que l'objectif de réduction du déficit public. Cet appel à une ratification massive est cependant en cohérence avec le budget d'hyper-austérité et le « choc fiscal » préparés pour 2013, avec les projets menaçant le financement de la protection sociale, celui des collectivités locales.

Notre peuple n'a pas voté pour cela le 6 mai dernier. Il a tout au contraire fait le choix du changement, en France et en Europe. Il est faux d'affirmer comme le fait Jean-Marc Ayrault, que ce vote «  donnerait plus de force au président de la république » sur la scène européenne. Au contraire, ce traité, qui aura des conséquence directe pour la vie quotidienne des familles populaires, est une fuite en avant pour toujours plus d'austérité et de chômage.

Nous proposons un grand débat public et contradictoire sur la nature même du traité budgétaire européen, de la règle d'or, des régressions démocratiques contre les États et les parlements. Nous demandons sa mise à disposition à l'ensemble des citoyen-ne-s afin qu'ils puissent juger par eux-mêmes. Ce processus démocratique doit être conclu par un référendum.

Aujourd'hui, en France et partout en Europe, des convergences politiques, syndicales et associatives se forment pour refuser l'austérité. Une grande marche aura lieu à Paris le 30 septembre. C'est sur cette énergie qu'un président de gauche devrait s'appuyer et non pas sur un texte co-écrit par Sarkozy et Merkel.

 

Règle d'or / pacte budgétaire européen : François Hollande doit consulter les français par referendum

Par Pierre Laurent, le 10 août 2012

Règle d'or / pacte budgétaire européen : François Hollande doit consulter les français par referendum

Règle d'or / pacte budgétaire européen : François Hollande doit consulter les français par referendum

 

En donnant son feu vert à l'inscription de la règle d'or dans le droit français, le Conseil constitutionnel ouvre la porte à une ratification parlementaire du pacte budgétaire européen.
Cette décision ne change rien au problème de fond démocratique posé par cette ratification.

Je demande une nouvelle fois solennellement à François Hollande de consulter les Français par référendum sur cette question fondamentale pour l'avenir du pays et cela pour au moins deux raisons.
La première : la renégociation du pacte à laquelle il s'était engagé n'a pas été obtenue. C'est donc aux Français, qui ont élu François Hollande pour remettre en cause le pacte Sarkozy/Merkel, de se prononcer sur son éventuelle ratification.
La seconde : ce pacte prévoit un objectif de réduction de dépenses publiques plus drastique encore que Maastricht et la RGPP réunis. La France enfilerait un insupportable corset de fer.
Il s'agit de faire payer toutes les crises des marchés financiers par de l'austérité imposée aux salariés.
Maastricht a été une première et grave erreur en  sanctuarisant le pouvoir des marchés financiers. La ratification du pacte budgétaire serait une deuxième grave erreur qui se paierait chère très longtemps.
Le chemin d'une autre Europe doit être emprunté au plus vite. Pour sortir de la crise il faut sortir de l'austérité. La priorité doit être donnée à l'investissement public, social et écologique.
Le rôle de la Banque Centrale européenne doit être changé et mis au service de cet objectif. Le contrôle public sur les banques doit être reconstruit et une banque publique européenne doit être créée.

J'appelle toutes les forces disponibles à gauche, dans le monde syndical et associatif à se rassembler et à agir en commun pour refuser la ratification parlementaire envisagé par le gouvernement pour la fin septembre.
Le PCF avec le Front de gauche prendra toutes les initiatives  en ce sens. La fête de l'Humanité doit être un rendez-vous majeur de cette mobilisation.

Mouloud Aounit : La France perd un combattant pour la justice, l'égalité et la fraternité

le 10 août 2012

Mouloud Aounit : La France perd un combattant pour la justice, l'égalité et la fraternité

Nous venons d'apprendre la disparition de Mouloud Aounit, suite à une longue maladie. Les communistes en sont profondément affectés et tiennent à lui rendre hommage.

C'est une grande personnalité que notre pays perd aujourd'hui : Mouloud Aounit, né en Algérie, vivait en Seine-Saint-Denis depuis son enfance où il fut un citoyen très investi auprès de la jeunesse, et des habitants des quartiers populaires. Mouloud Aounit a toujours combattu les discriminations et a mené un combat exemplaire et reconnu contre le racisme, l'antisémitisme et pour l'égalité des droits. Il fut parmi les organisateurs de la Marche pour l'égalité et contre le racisme, la "marche des beurs" en 1983. Il fut ensuite un responsable départemental du MRAP puis secrétaire général et président d'honneur de cette organisation. Il a été un des premiers à dénoncer, avec courage, bravant certaines critiques, l'islamophobie montante, exacerbée par l'extrême droite et une partie de la droite.

Militant associatif, il était un citoyen aussi engagé politiquement : il avait conduit la liste des régionales en 2004 en Seine-Saint-Denis aux côtés de Marie-George Buffet et avait appelé à voter pour elle aux élections présidentielles de 2007. Combattant pour la justice, l'égalité et la fraternité, Mouloud Aounit restera une personnalité nationale importante pour notre pays et pour le PCF, nous saluons sa mémoire et adressons à sa famille, et à ses proches nos fraternelles condoléances.

Côte d'Ivoire : Le PCF condamne la politique répressive du Président Ouattara.

le 24 juillet 2012

Côte d'Ivoire : Le PCF condamne la politique répressive du Président Ouattara.

Le PCF condamne la nouvelle attaque portée contre le camp de déplacés de Nahibly à l’ouest de la Côte d’Ivoire, ayant fait une dizaine de morts et des dizaines de blessés. La mission de l’ONU (ONUCI) censée protéger ce camp, s’est révélée une nouvelle fois incapable d’assurer la sécurité des populations déplacées.

Après la visite controversée le 2 juillet dernier, de Guillaume Soro, accusé de crime de guerres et crime contre l’humanité par la Cour Pénale Internationale, à notre Président de l’Assemblée Nationale Claude Bartolone, le Président François Hollande s’apprête à recevoir jeudi 26 juillet Alassane Ouattara, qui use de la répression comme mode de gestion de l'État depuis son accession au pouvoir.

Emprisonnements arbitraires, impunité du régime actuel concernant les violences meurtrières commises en 2011, non respect des engagements pris dans la mise en place d’un processus de « rassemblement et de réconciliation », violations des droits civils et politiques, les populations paient le prix d’une justice inéquitable.

Les autorités françaises, lors de cette rencontre, doivent exprimer l’exigence vis à vis des autorités ivoiriennes du respect des libertés, de l'État de droit en Côte d’Ivoire et de la sécurité des populations. La réconciliation nationale est plus que jamais nécessaire pour rétablir la paix. Celle-ci doit s’accompagner d’une véritable volonté politique pour faciliter le retour au pays des exilés et assurer la protection de toutes les populations vivant sur le sol ivoirien.

Le PCF réaffirme son soutien aux populations ivoiriennes qui subissent la dégradation de leurs conditions sécuritaires, sanitaires, sociales et économiques et s’engage à porter à L’Assemblée Nationale la nécessité de rompre avec une politique interventionniste, l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire concernant les responsabilités françaises dans la crise ivoirienne.