Fédération du Val d'Oise

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Je soutiens le Front de gauche

le 31 août 2011

Je soutiens le Front de gauche

La démarche du Front de gauche s’inscrit au coeur de la gauche pour la faire bouger. Unis de nouveau, avec le Parti communiste, le Parti de gauche et la Gauche unitaire, il ne se limite pas à une stratégie électorale. Avec les syndicalistes, avec les militants associatifs, les intellectuels et tous les salarié-es et les citoyen-nes, le Front de Gauche agit et propose pour qu’enfi n le peuple soit entendu. il est ouvert à tous ceux et toutes celles qui veulent y contribuer dans des Comités qui seront créés dans chaque circonscription législative.

Avec le Front de Gauche, prenez le pouvoir !

Hausses des droits d'inscriptions : Que Terra Nova arrête de marquer des buts contre son camp !

Par Olivier Dartigolles, le 24 août 2011

Hausses des droits d'inscriptions : Que Terra Nova arrête de marquer des buts contre son camp !

Dans une contribution sur l'enseignement supérieur et la recherche pour la présidentielle, la fondation Terra Nova, propose d'augmenter les droits d'inscription à l'université : "un triplement des droits d'inscription en licence et un quadruplement en master et en doctorat sur cinq ans".   Décidément, la fondation autrefois progressiste, n'en fini plus de céder aux sirènes ultra-libérales. Elle continue de marquer des buts contre son camps, celui du progrès et de la justice sociale. Après avoir proposé à la gauche dans une note précédente d'abandonner les classes populaire, voilà maintenant qu'elle suggère que les étudiants payent plus chère leur études. Les syndicats étudiants qui se battent depuis des dizaines d'années pour lutter contre les hausses des droits d'inscriptions apprécieront !   Je propose à Terra Nova de choisir : soit elle arrête de copier par dessus les épaules de ses collègues des « think tank » UMP, soit elle cesse de se réclamer de la gauche. Pour info, être de gauche c'est se battre pour l'accès au savoir pour tous et cela passe par la gratuité des études.

Le droit à la ville

le 05 août 2011

Nous voulons faire de la ville un espace commun du bien vivre ensemble dans lequel chacun et chacune peut accomplir ses projets personnels, familiaux ou sociaux grâce à l’organisation partagée des espaces de vie. La construction du service public national et décentralisé du logement, de l’habitat et de la ville, permettra de réaffirmer le rôle majeur d’un patrimoine locatif public, de faire vivre et garantir le droit au logement pour tous, partout et à tous les moments de la vie. Nous élaborerons une politique de développement global du territoire dépassant le cadre de la politique du logement à laquelle le droit à la ville ne doit pas être réduit. Les politiques d’emploi, d'éducation, de santé publique, de transport, de culture, de sport, devront contribuer à faire de la ville un espace d'épanouissement personnel et familial. Ce sont les conditions indispensables pour construire des quartiers équilibrés qui ne soient pas uniquement résidentiels ou dortoirs, mais de vrais quartiers de vie, avec des logements, de l’activité économique, de l’emploi, des équipements publics et privés de proximité, des lieux de loisirs et d’accès à la culture. Pour construire cette ville partagée, nous mettrons fin aux politiques ciblées (zonages des quartiers dits sensibles, empilés les uns sur les autres, traitement stigmatisant de publics ciblés). Le Ministère à la Ville sera supprimé et les politiques de droit commun réorientées vers l’accès au droit à la ville pour tous, deviendront la priorité. Cela permettra de garantir la mixité sociale et de lutter contre la ghettoïsation. Les politiques urbaines et de l’habitat devront concourir à cet objectif pour une conception nouvelle de la ville, dense, ouverte, humaine, écologique (respectueuse de l’environnement et comportant des lieux de respiration), une ville favorisant la cohésion entre les habitants et le vivre ensemble. Ces politiques seront débattues obligatoirement dans les collectivités pour permettre l'implication des habitants, des associations et des élus qui seule garantira la qualité des projets à même de combattre la ségrégation spatiale et la ghettoïsation et d’affirmer la mixité.

Art, culture, pratiques culturelles

le 05 août 2011

Art, culture, pratiques culturelles

Nous affirmons l’ambition résolue de mettre la culture au cœur du projet politique du Front de Gauche, parce qu’elle est la condition même de l’action politique, de la démocratie. Rompre avec le projet culturel de la droite et la casse du service public de la culture implique d’ouvrir avec notre peuple un grand débat démocratique en vue de refonder un grand service public de l’art, de la culture et de l’information. Nous mettrons en chantier la refondation du service public de l’art et de la culture, en réaffirmant la responsabilité publique et nationale de l’État, et en construisant une compétence partagée entre l’Etat et les collectivités territoriales. Nous mettrons un coup d’arrêt au processus de marchandisation du service public de la culture et annulerons immédiatement la RGPP. Nous ouvrirons un vaste débat public, national, décentralisé et ouvert à tous les acteurs culturels comme à l’ensemble des citoyens, qui portera tout à la fois sur le sens de cette politique culturelle comme sur les moyens nécessaires à sa réalisation. À cet effet nous organiserons des Conférences régionales réunissant l’État, les collectivités territoriales, les professionnels et les citoyens. Nous réaffirmerons le lien étroit entre le soutien à la création et à l’appropriation sociale et citoyenne des œuvres et des pratiques culturelles et artistiques. Cela passe par la refondation de l’éducation artistique à l’école, et de l’éducation populaire, dans la cité et l’entreprise. Face à l’emprise des industries culturelles sur l’ensemble des activités du champ artistique, littéraire et médiatique, nous mettrons en place les régulations qui s’imposent et ferons, en toute circonstance, prévaloir l’intérêt public, afin d’affranchir notre économie de la culture de la soumission à l’argent. Nous encouragerons le développement de l’économie sociale et solidaire. Nous affirmerons la centralité du travail artistique et culturel au sein des politiques publiques en terme d’emploi, de droits sociaux, de statuts et de rémunérations. La réforme de 2003 du régime de l’intermittence sera renégociée avec les organisations professionnelles, pour la mise en place d’un système de protection pérenne et mutualiste. Plus généralement la lutte contre la précarité dans les différentes professions artistiques, culturelles et de communication sera résolument entreprise. Nous abrogerons la loi Hadopi, créerons une plateforme publique de téléchargement, et engagerons une vaste concertation en vue de garantir le respect des droits, moraux et à rémunération, des artistes, auteurs et interprètes, par une mise à contribution des fournisseurs d’accès, des opérateurs de télécommunications et du marché publicitaire. Nous proposerons une loi contre les concentrations dans la presse, les médias et l’audiovisuel, pour les libérer des logiques financières et du diktat de l’audimat, afin de leur permettre d’accomplir leurs missions au service du pluralisme de l’information et de la culture. Nous créerons un Conseil national des médias composé d’élus, de représentants des professionnels et des usagers, chargé de veiller au respect de la responsabilité publique et nationale, et de favoriser la création de coopératives de presse. Nous refonderons un Pôle public des médias et garantirons l’existence des médias associatifs et de la presse d’opinion. Nous agirons pour doter l’Union européenne d’une authentique politique culturelle dotée des moyens correspondants, en vue de favoriser le dialogue des cultures et de renforcer les échanges entre artistes et acteurs culturels des états de l’Union. Nous poursuivrons et développerons le combat pour l’exception et la diversité culturelles. Nous refonderons l’action culturelle extérieure de la France, sinistrée par cinq années de réductions budgétaires, de fermetures de Centres culturels français et de sites de l’Alliance française, au service de la création et de son partage, dans le cadre d’une mondialité du dialogue et de l’échange. Nous agirons pour la défense et le développement de la langue française. Nous créerons les conditions de l’adoption par le Parlement d’une loi d’orientation et de programmation budgétaire pour l’art, la culture et l’information, affirmant la responsabilité partagée de l’État et des collectivités locales et se donnant pour objectif de porter l’effort public à 1 % du PIB, en une législature. La création artistique, l’action culturelle, l'éducation populaire, mais aussi la libre circulation des informations et des idées, la production et la diffusion des savoirs et des connaissances et leur appropriation par le peuple, sont des conditions majeures d’une transformation progressiste de notre société. Car il ne saurait y avoir d’émancipation politique sans émancipation culturelle.

Sport

le 05 août 2011

Nous garantirons l’accès de chacune et de chacun à la pratique sportive de son choix tout au long de la vie et donneront au mouvement sportif les moyens d’accomplir ses missions de service public. Nous assurerons la complémentarité entre l’éducation physique et sportive à l’école, le sport associatif et le sport en entreprise. Nous défendons une organisation du sport en France qui  garantisse les liens de solidarité et de concertation entre le sport pour tous et le sport de haut niveau, les secteurs amateur et professionnel par la mutualisation des moyens financiers, matériels et humains au sein du système fédéral. Nous déclarerons le sport comme relevant d’une mission de service public appuyé sur les quatre piliers du modèle sportif français :

  • L’éducation physique et sportive obligatoire de la maternelle à l’université sera assurée par des enseignants spécialisés, sa durée ira de 3H à 5h par semaine.
  • Nous redonnerons les moyens nécessaires à un véritable Ministère des sports avec ses services déconcentrés et ses établissements publics pour qu’ils réalisent leurs missions sur l’ensemble du territoire. Nous rétablirons au moins un CREPS par région et porterons le budget de ce ministère à 1% du budget national.
  • Nous maintiendrons la compétence sport pour toutes les collectivités territoriales et le financement croisé des installations sportives. Nous engagerons, avec ces collectivités un plan national d’urgence pour la construction et la rénovation des installations sportives.
  • Nous renfoncerons les moyens nécessaires aux fédérations sportives et au CNOSF pour assurer leurs missions de service public et leur fonctionnement démocratique, notamment par l’adoption d’un statut du bénévole et l’accès des femmes aux responsabilités dirigeantes.
Nous lancerons un plan national d’accès à toutes les pratiques sportives pour toutes et tous s’appuyant sur un soutien actif : aux familles à travers une aide assurée par la CAF, à la pratique féminine et aux pratiques mixtes, à la diversité des pratiques sportives, au « sport/santé », à l’accessibilité aux personnes handicapées et aux associations sportives en entreprise. En collaboration avec le ministère de l’éducation populaire (voir page 24) nous développerons l’action des centres régionaux d’éducation populaire et de sport (CREPS). Nous proposerons l’adoption d’une loi cadre sur le sport réaffirmant l’unicité du sport, définissant les principes de l’action publique et reconnaissant le rôle de chaque collectivité et du mouvement sportif dans cette action. Dans cet esprit, nous créerons avec le mouvement sportif une conférence nationale du sport rassemblant tous les partenaires sociaux et économiques du sport et nous impulserons des instances de concertation, de réflexion et d’évaluation permanentes à chaque échelon du territoire. Nous refuserons toutes formes de défiscalisation et de réduction de cotisations sociales sur les revenus des sportifs professionnels. Nous abrogerons la loi sur l’ouverture au marché des paris sportifs en ligne et nous augmenterons significativement la « taxe Buffet » sur les droits de diffusion des manifestations sportives à la télévision. Nous modifierons la loi sur les retransmissions télévisées pour que les manifestations sportives féminines d’une importance majeure soient traitées de la même manière que les manifestations sportives masculines. D’une manière générale nous mettrons en place un cahier des charges pour les organismes d’information et les médias, qui permette d’exiger le respect d’un sport respectueux de l’être humain porteur d’une éthique et de valeurs éducatives condamnant toutes formes de tricherie, de dopage, de violence, de corruption et de discriminations (racisme, homophobie, xénophobie, sexisme). La France agira pour un sport vecteur de paix et de solidarité internationale, notamment à l’occasion des grandes manifestations nationales et internationales et de celles de l’olympisme. Elle agira pour la libre circulation des athlètes dans le monde et l’élimination de tout trafic mondial des jeunes athlètes. Elle renforcera la coopération internationale pour le développement du sport dans les pays en voie de développement. 

Partager les savoirs

le 05 août 2011

Partager les savoirs

Nous combattrons la mise en concurrence des établissements et reviendrons sur toutes les mesures qui visent sous couvert d'autonomie à instituer un marché de l'éducation. Nous affirmons la nécessité d'une politique nationale de l'éducation dans une logique de service public, pour une véritable gratuité et égalité d'accès aux savoirs sur tout le territoire. Nous agirons concrètement pour que la production de connaissances et la formation soient libérées de la logique du marché et de la rentabilité financière et permettent l'établissement d'une culture scolaire commune pour tous par l’appropriation de savoirs ambitieux. Nous construirons une école émancipatrice qui permette l’élévation pour tous du niveau de l'acquisition des savoirs et des qualifications reconnues. Pour ce faire, nous allongerons le temps scolaire : droit à la scolarité dès 2 ans, scolarité obligatoire de 3 à 18 ans. Pour combattre son éclatement, nous relancerons le défi d’une école qui élève pour toutes et pour tous le niveau des connaissances communes et prépare les élèves – par des pédagogies différenciées – à poursuivre leurs études jusqu’à 18 ans et le plus possible au-delà du lycée. Nous repenserons la progressivité entre les niveaux d'études, en préservant la cohérence des disciplines comme cadre d’une réflexion émancipatrice sur la construction de savoirs qui permettent de penser le monde. Nous redéfinirons les programmes, et plus globalement l’école, sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre. Le soutien scolaire sera assuré par le service public de l'Education nationale. Nous soutiendrons la relance de la recherche en éducation, le développement de la formation initiale et continue, et la création de temps d’échanges pédagogiques dans les établissements. Nous lancerons un plan de lutte contre les inégalités sociales à l’école. Nous mettrons en place des observatoires des inégalités rassemblant dans les territoires des élus, des parents, des enseignants, l’ensemble des personnels de l’éducation nationale et des élèves à partir du collège ainsi que des personnalités associées. Les représentants des personnels constitueront 50 % de ces observatoires. Nous soutiendrons les projets des communautés scolaires qui créent les conditions d’une vie de l’établissement contribuant à la réussite scolaire. Nous rétablirons une nouvelle sectorisation scolaire avec plus de moyens pour les établissements qui en ont le plus besoin. Nous stopperons les suppressions de postes et engagerons un plan de recrutement dans l'Éducation nationale sous statut de la Fonction publique d’État rétablissant, notamment, tous les postes supprimés. Nous développerons le pré-recrutement des enseignants pour que cette profession reste accessible à tous les milieux sociaux, quel que soit le niveau de recrutement. Nous rétablirons les postes de conseillers d’orientation psychologues et procèderont à des recrutements pour que tous les jeunes aient accès au service public d’orientation. Les RASED seront rétablis dans leurs moyens. L'investissement de l'État dans l'enseignement professionnel sera augmenté de 50 % pour que les enseignements techniques professionnels et généraux soient d'égale qualité. Nous garantirons le droit à une qualification égale pour ceux qui ont suivi une même formation : défense du cadre national des diplômes, validation de toutes les années d’étude dans les conventions collectives. Pour l’enseignement supérieur et la recherche, nous engagerons rapidement la reconstruction du service public dans ses missions prioritaires pour l’égal accès au savoir de tous les jeunes quelque soit leur lieu d’habitation, les revenus et le milieu socioculturel de leur famille, ainsi que pour l’accueil des étudiants étrangers qui le souhaitent dans une vision non-marchande de contribution au développement et à la coopération entre les peuples. Nous voulons élargir à toute la société les capacités d’accès aux formes les plus élaborées du savoir scientifique et permettre à tout-e étudiant-e d’aller au bout de ses possibilités, avec le souci permanent de la validation des parcours et des acquis. La marchandisation du savoir prônée par la stratégie de Lisbonne sera combattue et la coopération entre les services publics de l’enseignement supérieur au niveau européen sera défendue et élargie. La France agira pour soustraire les services publics de recherche et d’enseignement supérieur au champ de négociation de l’OMC. Nous abrogerons la loi LRU et le « Pacte Pour la recherche» recherche. Nous supprimerons l’agence d’évaluation de la recherche de l’enseignement supérieur (AERES) La conférence des présidents d’université ne pourra plus se substituer aux instances démocratiques dans la définition des politiques universitaires. A la place, nous mettrons en chantier une nouvelle loi, nous démocratiserons les conseils d’administration des universités et des organismes de recherche. La totalité des personnels, des chercheurs et des enseignants chercheurs pourront intervenir en amont des décisions. Le CNRS, comme l’INSERM, seront rétablis dans la diversité de leurs disciplines au service de toutes les recherches et de toutes les sciences et dans leurs missions de prospective et d’évaluation ; leurs instances retrouveront la plénitude des missions d’orientation de la recherche fondamentale Les personnels de la recherche publique verront leur indépendance intellectuelle garantie. Nous garantirons le droit effectif de tous les enseignants-chercheurs à exercer une activité de recherche. Un Nouveau statut du doctorant sera élaboré en étroite collaboration avec les organisations et associations qui les regroupent. Les missions de coopération internationales seront partie intégrante des services des Enseignants-chercheurs. Les travaux des chercheuses et des chercheurs seront évalués par leurs pairs, sur la base de leur travail de recherche et non sur des publications d'articles dans des revues présélectionnées. Cette évaluation sera le fait d’instances majoritairement élues avec la garantie de la représentation de l’éventail des disciplines et de tous les courants de pensées. Le droit de recours sera effectif. Les « labellisations », outils de discrimination, comme les « investissements d’excellence » (IDEX) ou « les laboratoires d’excellence » (LABEX) seront abandonnées. Nous rétablirons les missions du CNESER relativement à la définition du cadre national des diplômes en coordination avec les instances régionales comparables. La loi RGPP sera stoppée, un plan de rattrapage de l’emploi mis en place au profit exclusif de l’emploi permanent titulaire. Le principe de la progression de la carrière pour chacune et chacun sera rétabli ; nous abandonnerons les primes « au mérite ». L’effort budgétaire public pour l’enseignement supérieur sera porté à 12 000 euros par an et par étudiant-e. Nous doublerons le budget public de la recherche sur la législature. Ainsi, les moyens publics de la recherche seront garantis ; l'apport de contributions privées sur la base de principes d'intérêt général sera possible sans jamais se substituer au financement budgétaire public. Les Fondations, vecteurs d’assujettissement à des financements précaires et opaques seront abandonnées. Les financements de la recherche seront réorientés pour permettre le financement stable et récurent des laboratoires et des équipes à hauteur de 70% au moins. Les subventionnements « sur projet » principalement affectés aujourd’hui, par l’Agence Nationale de la Recherche deviendront complémentaires. L’ANR, sera transformée en FPSE (Fonds Public de Soutien aux Projets Emergents) et interviendra exclusivement sur les projets «  blancs », émergents, non déjà pris en compte par ailleurs.

L’émancipation humaine en tête

le 05 août 2011

L’émancipation humaine en tête

Agir tout de suite

  • Abrogation de loi 2003 sur l'assurance-chômage des intermittents du spectacle et création d'un système mutualisé pérenne
  • Un plan de recrutement dans l'Éducation nationale
  • Suppression de la loi LRU et du pacte pour la recherche

Agir pour un changement durable

  • Doublement du Budget public de la recherche dans la législature
  • 1% du PIB consacré à l'art, la culture et la création
  • Loi contre les concentrations dans les médias et pour défendre la presse d'opinion
  • Adoption d’une loi cadre sur le sport

Une politique au service de la paix

le 05 août 2011

Une politique au service de la paix

La France rompra avec cet alignement libéral et atlantiste, avec la politique de force et d'intervention militaire, avec les logiques de puissance, pour agir en faveur de la paix, du règlement des conflits, du rétablissement du droit international. Elle agira pour une ONU démocratisée, s’appuyant sur une doctrine multilatérale renouvelée. Nous déciderons, immédiatement, le retrait de la France de l'Otan et nous nous battrons pour la dissolution de cette organisation. Nous rappellerons nos troupes engagées en Afghanistan. Nous nous battrons pour la suprématie du droit international sur la force, et notamment le droit souverain du peuple palestinien à disposer d'un État viable et indépendant, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, avec le respect du principe du droit au retour des réfugiés. Un Etat palestinien vivant à côté et en paix avec Israël conformément aux résolutions de l’ONU. Nous agirons pour la dénucléarisation, pour le désarmement multilatéral et contrôlé de tous les types d’armement dans l'esprit de la Culture de paix impulsée par l'Unesco et la charte des Nations-Unies.

Le choix de la coopération entre les peuples

le 05 août 2011

La France s’engagera pour de nouvelles relations internationales fondées sur le respect des souverainetés populaires, sur des coopérations mutuellement profitables entre les peuples, sur la primauté des normes sociales et environnementales sur celles de la finance et du commerce. Nous annulerons la dette des pays pauvres et mettrons en place un fonds de coopération solidaire sous l’égide de l’ONU financé par une taxe de type Tobin ou d’autres types de taxation du capital international. Nous mettrons un terme à une politique étrangère de la France basée sur les relations néo-coloniales et la Françafrique Nous développerons une action de coopération avec les peuples qui cherchent à construire la démocratie et la justice sociale, notamment en Tunisie et en Égypte. La France impulsera les politiques de coopération scientifique et universitaire internationale par la mise en commun et le partage en libre accès des compétences et des ressources et par des budgets soutenants les missions internationales des chercheurs et enseignants chercheurs. Nous agirons pour la souveraineté monétaire et financière des peuples, pour un commerce équitable fondé sur des normes sociales et environnementales exigeantes. Nous reconstruirons une politique de coopération véritable entre les deux rives de la méditerranée. Nous combattrons les principes d’austérité du FMI et de libre-échange de l’OMC pour les changer profondément ou pour créer de nouvelles institutions internationales. Nous appuierons la création d’un Tribunal international de justice climatique sous l’égide de l’ONU. Nous appuierons les projets comme « Yasuni ITT » fondés sur le principe de responsabilité commune pour l’intérêt général.

La France pour changer le cours de la mondialisation

le 05 août 2011

La France pour changer le cours de la mondialisation

Agir tout de suite

  • Retrait des troupes françaises de l'Afghanistan
  • Retrait de la France de l'OTAN
  • Reconnaissance de l'Etat de Palestine par la France et par l'UE

Agir pour un changement durable

  • Réformes de l'ONU et établissement d’une nouvelle hiérarchie des normes internationales fondées sur la primauté des normes sociales et environnementales
  • Création d'un Tribunal international de justice climatique sous l'égide de l'ONU