le 15 mars 2012
Intervention d'André Chassaigne, député PCF, lors du meeting du Front de gauche à Clermont Ferrand le 14 mars 2012.
le 14 mars 2012
Meeting du Front de gauche au Zénith d’Auvergne de Clermont-Ferrand, le 14 mars 2012. Discours de Jean-Luc Mélenchon candidat à l’élection présidentielle.
le 14 mars 2012
Une délégation du PCF, conduite par Pierre Laurent, secrétaire national, se rendra au Forum Mondial de l’eau à Marseille le jeudi 15 mars, pour rencontrer tous les acteurs, élus, syndicats et citoyens qui agissent pour le droit à l'eau sur toute la planète.
L'eau, plus qu'un besoin vital, est un droit fondamental qui reste à conquérir dans notre pays et dans le monde. C'est pour cette ambition que nous y rencontrerons, avec Jean-Luc Mélenchon le candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle, les mouvements et associations, qui se mobilisent au sein du Forum Alternatif Mondial de l'Eau (FAME), pour une vision alternative et solidaire de l’eau mondiale.
Lors de ce Forum, nous porterons les propositions des parlementaires communistes et du Front de Gauche qui agissent pour la création d’un nouveau droit social. Il est en effet urgent de dépasser le système curatif d’aide à l’impayé et instaurer un nouveau droit à l’eau au même titre que celui au logement ou à l’énergie. La gauche a une responsabilité pour redonner de l'espoir et s’attaquer aux grands enjeux environnementaux et sociaux de notre époque.
Programme de Pierre Laurent au Forum mondial de l'eau
9h30 : Arrivée sur le Forum 9h30-10h45 : Hall 2. Rencontre au stand des entreprises de l’eau (Veolia-Suez-Saur) 11h -11h30 : Hall d’accueil du Forum. le village des solutions et visite de l’exposition des bidonvilles. 11h45 : Hall 3. Visite de l’Espace France pilotée par le Partenariat Français pour l’Eau, initiateur du Forum et du Forum des Autorités Locales 12h30 : passage à la séance plénière puis repas 14h : Les docks de Marseille pour retrouver Jean Luc Melenchon, rencontre avec les acteurs du FAME, arrêt au Stand de l’ANECR et rencontres avec les élus communistes et républicains.
Par Olivier Dartigolles, le 13 mars 2012
La candidate du FN a ses 500 signatures. La séquence Marine Le Pen déguisée en Caliméro est enfin terminée ! On va pouvoir passer à autre chose. Le délire médiatique qui remplit pour rien les journaux à longueur de colonnes et d'antennes autour de la vraie-fausse présence de la candidate du FN va pouvoir cesser. Il ne manquera à personne. Maintenant nous allons pouvoir lui administrer la déroute électorale qu'elle et son parti méritent. Et continuer de lever le voile sur la véritable entreprise d'escroquerie ambulante qu'est le FN.
le 13 mars 2012
Au Bourget, François Hollande s'était résolu à s'occuper des plus fortunés pour qu'ils participent à la solidarité nationale. Pas plus tard qu'hier soir, c'est Nicolas Sarkozy qui a repris mot pour mot une proposition du Front de gauche et de son candidat Jean-Luc Mélenchon visant à obliger les exilés fiscaux à payer leur impôt en France. L'évasion fiscale doit être sanctionnée et les déserteurs fiscaux pourchassés. S'ils payent leur impôts à l'étranger, alors ils devront payer la différence à la France. Voilà une mesure juste de solidarité nationale que propose le Front de gauche.
Le vent tourne. Nicolas Sarkozy ne dicte plus les thèmes de campagne. Les idées du Front de gauche gagnent du terrain et petit à petit, elles font leur place dans le débat politique et médiatique.
Cette offensive idéologique, le Front de gauche va continuer de la mener avec détermination.
Chacun devine pourtant que cette posture du président de la République n'est qu'une tactique électorale. Rappelons que c'est Nicolas Sarkozy, le président des riches, qui a supprimé l'ISF et c'est lui encore qui refuse de taxer les revenus du capital à la même hauteur que les revenus du travail.
Le Front de gauche milite pour la hausse des salaires à commencer par l'augmentation du SMIC à 1700 €.
Dimanche, après le succès déjà annoncé de la manifestation du 18 mars où nous reprendrons la Bastille, ce sera au tour de la 6e République d'être au centre des débats de la présidentielle.
le 13 mars 2012
Interviewé par Jean pierre Elkabbach sur Europe 1, Jean-Luc Mélenchon réagit au souhait de Nicolas Sarkozy de réformer les accords de Schengen.
Emission du 12 mars 2012
le 12 mars 2012
Neuf cents usines ont fermé dans les dernières années, toutes les promesses ont été jetées à la rigole et voilà qu’avant vote, des sursis à liquidation sont prononcés sur des sites emblématiques, Petroplus, Lejaby, Albany, Florange… La liste n’est pas si longue, l’avenir reste précaire, mais les entreprises concernées sont celles où les salariés font du bruit, agglomèrent à leur cause les populations voisines et les élus locaux, ne se laissent pas endormir par la monnaie de singe des compassions ministérielles. Face à eux, à cinquante jours de l’élection, Sarkozy ne peut se contenter du laisser-faire libéral qui est son credo quotidien. Il est obligé de faire quelque chose, d’abandonner les champs de l’immigration, de l’insécurité ou du chaos international dont il avait fait ses terrains d’élection pour s’aventurer sur les sujets sociaux. Là, il ne joue plus à domicile… Voilà la vraie nouveauté des annonces en cascade et des coups de téléphone de Xavier Bertrand aux amis de la droite qui plastronnent au CAC 40. Pour la première fois depuis 1981, la question de l’emploi industriel est au premier plan. La revendication de la justice sociale résonne dans des grands médias qui préfèrent la commisération sociale. La classe ouvrière n’est plus dans la seule posture de victime ; elle secoue la donne politique. C’est une chance pour la gauche et une contrainte pour ceux qui voudraient la convertir à la religion des marchés. « L’austérité juste », dont se réclamait François Hollande à l’orée de sa campagne, répond mal à ce climat. Voilà donc le candidat socialiste éprouvant ses adducteurs dans un grand écart au-dessus de la Manche, improvisant à Paris l’instauration d’une taxe à 75 % pour les très, très hauts revenus et se précipitant à Londres pour rassurer la City. A-t-il suffisamment mesuré le basculement qui s’est opéré dans l’opinion avec la mobilisation sur les retraites ? Dès lors, les sujets sociaux sont passés de très loin en tête des préoccupations dans toutes les enquêtes d’opinion et un socle jusqu’à présent inébranlable des deux tiers des Français a continué à refuser une réforme que les gouvernants européens et le patronat ont décrété obligatoire. N’y a-t-il pas comme un parfum suranné, des relents de Tapie mâtinés de blairisme, dans cette écoute inquiète des marchés ? La question sociale perturbe aussi la campagne du Front national, qui croit pouvoir détourner la colère contre les immigrés surexploités. La sauce prend moins bien et Le Pen père revient aux fourneaux avec les vieilles recettes de l’extrême droite. Il a tout de suite désigné l’ennemi, le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon qui pourrissent la vie de Le Pen fille. Quand on parle fiscalité, les masques tombent et le FN proteste qu’on s’en prenne aux très, très riches. Quand les syndicalistes sont en pleine lumière, les gros bras de l’extrême droite abonnés aux commandos patronaux sont rejetés dans l’ombre. Quand la revendication de l’égalité est proclamée, elle bat en brèche l’idéologie de l’inégalité naturelle qui fonde l’ordre capitaliste. La gauche peut aujourd’hui marquer des points non d’abord pour grossir un pécule électoral mais pour donner plus de force et plus d’espérance à ceux qui en manquent, plus de garanties sociales à ceux qui en sont dépourvus. « Il y a toujours un rêve qui veille », écrit Aragon
le 12 mars 2012
Sur cette île qu’ont battue les vents et les ressacs libéraux, une parcelle de démocratie survit à la vague autoritaire lancée contre les Européens. Le nouveau traité faisant primer la discipline budgétaire sur tous les autres droits dans l’Union sera soumis à un référendum. Cette décision, rendue publique par le Premier ministre Enda Kenny, jette une lumière crue sur le refus de Sarkozy de donner la parole au peuple sur un texte qui ampute les souverainetés nationales au profit d’une règle édictée par les marchés financiers. Échaudé par le précédent de 2005 sur le traité constitutionnel, le favori du Fouquet’s n’admet de consultation que pipée. Malgré l’adoption du mécanisme européen de stabilité (MES) par un Parlement honteux, l’exigence d’un débat au grand jour va hanter la vie politique nationale et ses campagnes électorales. Le Parti socialiste n’en sera pas quitte non plus. La posture de Ponce Pilate, ici s’abstenant et laissant faire les élus ultralibéraux, n’emporte ni la foi ni la conviction. « Il faut refuser les mécanismes de sanction, de punition des peuples européens et exiger une maîtrise publique des banques » disent des responsables grecs, portugais, allemands et moldaves du Parti de la gauche européenne, réunis autour de son président, Pierre Laurent. Celui-ci s’est gaussé de l’argument du président français sur la trop grande complexité d’une interrogation du peuple : « La question tient en quelques mots : “Approuvez-vous le traité qui vient d’être négocié ? Oui ou non ?” » Les salariés de l’ensemble des pays de notre continent, mobilisés par la CES, commencent à voter par leurs luttes, leurs grèves ou leurs défilés. Une telle unanimité de syndicats aux histoires et cultures différentes devrait sonner comme une alarme pour les dirigeants européens. Les peuples ne se laisseront pas mettre en coupe réglée. Les secousses seront brutales. Il n’est pas fréquent non plus d’assister, en France, à des actions intersyndicales à l’échelle nationale, à la veille d’élections présidentielle et législatives. Elles constituent des interpellations vives aux candidats. Les sondages confirment le puissant rejet du président sortant et, à cette heure, le choix de François Hollande comme un moindre mal. Mais ni l’un ni l’autre ne suscitent l’adhésion à des projets dont on distingue trop mal les différences. On sent bien que la dynamique enregistrée par le Front de gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon fait bouger certaines lignes, à enregistrer les cris d’orfraie poussés à droite devant la nouvelle tranche d’imposition à 75 % à laquelle s’est rallié le candidat socialiste. Voilà que le spectre des immigrés de Coblence est à nouveau agité par leurs amis UMP devant une proposition somme toute timide. Mais on est loin du compte. À choisir le surplace, à ne parier que sur l’effet de rejet suscité par ce quinquennat, le candidat socialiste risque l’enlisement. Michel Foucault écrivait : « Le malheur des hommes ne doit jamais être un reste muet de la politique... »
le 12 mars 2012
La tuerie de 16 civils afghans abattus par un soldat américain ne peut être considérée comme le « dernier incident » en date, ni même comme une « bavure supplémentaire ». Après les corans brûlés et les soldats urinant sur des cadavres, le massacre de cette nuit témoigne d'un malaise très profond et de la grave crise provoquée par la guerre. Après 11 ans de guerre et d'occupation de ce pays par les troupes de l'OTAN – dont les troupes françaises – et par celles de la coalition conduite par les États-Unis, la situation en Afghanistan confine au désastre, sur les plans militaire, sécuritaire, politique, social et humain. L'échec total de cette guerre illégitime n'échappe plus à personne. Mais annoncer un retrait partiel avec une permanence de soldats qui pourraient – selon le secrétaire général de l'OTAN – continuer à combattre « si nécessaire », est une mascarade inacceptable.
Le PCF demande un retrait immédiat et complet des troupes de l'OTAN, notamment françaises. Une solution politique de sortie de crise passe par un retrait complet des forces étrangères, un processus politique favorisant les forces progressistes et démocratiques et la recherche d'un consensus régional facilitant la sécurité. Une véritable contribution internationale à la reconstruction du pays, sous l'égide des Nations unies, doit dès à présent être apportée.