Fédération du Val d'Oise

Les communistes du Val d’Oise réunis les 1^er et 2 février en congrès à Saint Martin du Tertre ont confirmé leur unité en votant à l’unanimité le texte de la direction nationale appelant à renforcer le PCF et à développer le Front de gauche.

Une nouvelle direction départementale a été élue, recueillant 94% des suffrages. Cette équipe resserrée (45 membres au lieu de 67 en 2008), paritaire (23 hommes et 22 femmes) et renouvelée (1/3 de nouveaux membres) sera animée par Jean-Michel Ruiz (48 ans) à qui les communistes valdoisiens ont très largement réaffirmé leur confiance. Elu en 2008, il restera donc Secrétaire départemental du PCF95.

Lors de ce congrès, les communistes ont évoqué les batailles à mener en matière de social avec leur rejet de l’accord signé par le Medef et 3 syndicats, le soutien aux entreprises en lutte (Presstalis, Matelas Benoist…), en matière de santé avec le soutien aux comités de défense des hôpitaux et la création d’une commission spécifique dans la direction départementale du PCF, l’Ecole avec le refus de la précipitation du projet sur les rythmes scolaires, les services publics (La Poste, pôle emploi, CPAM…), le logement…

Ce congrès a permis aussi de lancer la grande campagne « L’alternative à l’austérité c’est possible ! » du Front de gauche. Dans son rapport introductif, Jean-Michel Ruiz a affirmé : « Nous voulons faire entendre qu’une autre logique existe à gauche, que d’autres solutions sont possibles, sont crédibles et applicables par une majorité et un gouvernement décidé à rompre avec le libéralisme et le social-libéralisme ». De nombreuses initiatives unitaires seront prises dans le département. « Cette campagne est primordiale car elle dressera les contours des contenus et des alliances que nous construirons en 2014 » a précisé le Secrétaire départemental du PCF. Ce congrès a aussi confirmé l’implication du PCF dans le Front de gauche : « nous sommes persuadés que la dynamique que nous avons enclenchée est celle qui a le plus d’avenir à gauche » a insisté le dirigeant communiste.

Jean-Michel Ruiz a précisé qu’au XXIème siècle son Parti devait s’engager dans « un communisme de nouvelle génération » en précisant sa conception du communisme: « Nous devons être audacieux, ne pas se mettre de barrières dues à un pseudo-réalisme. Y avait-il quelqu’un en 1788 pour croire en la possibilité proche d’une France républicaine ? Y avait-il quelqu’un en 1916 pour croire en la possibilité d’une Russie socialiste ? Y avait-il quelqu’un en 1989 pour croire en une Afrique du Sud sans apartheid ? Nous devons être ces « quelqu’un » et nous engager vers un grand processus transformateur ».