Fédération du Val d'Oise

Argenteuil, le 15 juin 2016

« Valls s’attaque à la démocratie »

Le Premier Ministre a accusé ce matin la CGT d’être responsable des violences intervenues en marge de la manifestation nationale du 14 juin, à Paris, contre le projet de loi travail.

Je participe, au coté de milliers de Valdoisiens, depuis 4 mois aux mobilisations contre cette « loi travail » en fait une véritable « loi de dumping social ».

La CGT organise syndicalement la riposte à cette attaque avec 7 organisations dont la FSU, FO, l’UNEF ou l’UNL.

C’est en marge du cortège de cette manifestation, déposée par les organisations et validée par la Préfecture de police de Paris, que des bandes de casseurs se sont à nouveau livrées à des exactions que nous condamnons fortement et qui desservent le mouvement. Le Premier Ministre ne peut ignorer qu’il incombe aux pouvoirs publics, dont il a la première responsabilité, d’assurer la sécurité et le maintien de l’ordre.

Je tenais à souligner le sang-froid et la maitrise des militants du service d’ordre de la CGT qui, sans faillir, ont pris les dispositions nécessaires afin de garantir la sécurité des participants à cette manifestation massive.

En menaçant d’interdire les manifestations, Valls prouve que le gouvernement est aux abois face au rejet de ce projet de loi par plus de 75% des citoyens. Le premier ministre est prêt à mettre en suspend la démocratie pour imposer cette loi rédigée pour ses amis du MEDEF.

C’est un nouveau pas après les manipulations sur les chiffres reprises de façon peu déontologique par les médias nationaux (1 million de manifestants ont disparu lors du comptage effectué par la police) et l’utilisation ignoble par le PS et la droite de la scandaleuse détérioration de l’Hôpital Necker par des casseurs.

Les communistes et leurs élus seront avec les salariés jusqu’au retrait du projet de loi faussement appelé « travail ».

Jean-Michel Ruiz

Secrétaire départemental du PCF95 et Conseiller régional