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Réaction de Jean-Pierre Grangié et Jean-Michel Ruiz au sujet du Lac des ciments

le 19 August 2013

Réaction de Jean-Pierre Grangié et Jean-Michel Ruiz au sujet du Lac des ciments

 

Fédération du Val-d’Oise

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Persan le 13 août 2013

 

Lac des ciments :

déclaration de Jean-Michel Ruiz, secrétaire départemental du PCF et de

Jean-Pierre Grangié, élu communiste de Beaumont sur Oise

Après les drames de l’été, tout statu quo serait intolérable !

 

Avec le retour des fortes chaleurs de cet été, de nombreuses noyades ont eu lieu soit en bord de mer, en rivières ou lacs.

Au « lac des Ciments » à Beaumont sur Oise, fréquentés par  des jeunes et familles malgré l’interdiction du site au public,  plusieurs décès par hydrocution ont eu lieu.

Soyons clairs : la responsabilité de baigneurs imprudents n’est pas la seule à être engagée,  

L’ile de France manque cruellement de piscines, de bases nautiques et d’espaces d’aménagement. Quand ils existent, leurs droits d’entrée sont souvent prohibitifs comme à la Plage de l’Isle Adam. Le site du lac du ciment peut constituer un atout et répondre au besoin social et environnemental  d’aujourd’hui.

C’est pourquoi le PCF, ses élus se sont prononcés et se sont  réjouis de l’abandon du projet du remblaiement total du lac du ciment motivé en premier lieu par les intérêts financiers du propriétaire, la société Calcia, projet aux conséquences environnementales désastreuses.

Nous récusons l’attitude déplacée de Calcia qui avoue aujourd’hui son impuissance devant les événements dramatiques et se contente d’appeler les gens au civisme. En effet, pendant 55 ans d’exploitation les actionnaires de l’époque et leurs descendants se sont largement « servis » et la population a subi de graves nuisances environnementales et de santé publique.

Aujourd’hui Calcia est face à une responsabilité sociale et d’intérêt public. N’oublions pas que pas que la loi impose au groupe industriel de rendre propre tout site qui suit son exploitation. Pour sa part le PCF préconise depuis de nombreuses années un réaménagement du site dans un cadre environnemental, débarrassé des friches industrielles, prenant en compte la mise en sécurité des berges. Nous avions d’ailleurs envoyé au Préfet un courrier allant dans ce sens dès 2006.

Une des conditions essentielles est d’obtenir l’engagement financier du propriétaire pour la réalisation de ce projet avant une rétrocession publique.

Le conseil régional dans le cadre d’une politique environnementale à caractère social peut et doit porter un tel projet en obtenant de l’Etat des engagements de l’entreprise. Face aux drames répétés, au besoin social avéré d’un aménagement de ce site, tout statu quo serait intolérable.

L’action demeure pour obtenir réaménagement du site, sécurisé, ouvert au public dans le cadre d’un projet d’un environnement préservé et valorisé socialement.

Maintenant, le projet doit se construire avec la population des trois communes et pourrait se conclure par un référendum local. 

 

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