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Contribution collective, section de Bezons : Être Communiste, pour un choix de société !

Contribution commune pour le 36ème congrès du Parti Communiste Française

Section de Bezons -Fédération du Val d'Oise

 

Être Communiste, pour un choix de société !

 

Depuis le 35ème congrès de notre Parti, plusieurs événements et séquences électorales sont venus ponctuer la vie militante et politique de notre organisation et celle du pays.

 

La création du Front de Gauche à l'initiative de notre direction et le soutien de la majorité des adhérents -en lui engrangeant d'année en année d'autres composantes se réclamant de la transformation sociale- a permis que s'affirme dans le paysage politique et électoral une force à gauche qui renouvelle l'espoir qu'une autre politique innovante est plausible au service des Françaises et Français. L'essor d'une gauche de combat nous permet de créer les conditions pour que le changement de société devienne possible. Une gauche s'appuyant sur ses valeurs ayant pour objectif : la transformation sociale créant les conditions d'une vie plus humaine ainsi que le dépassement du Capitalisme. Ainsi notre idée de changement de société souvent jugée utopique entre dans le domaine du réalisable.

 

C'est grâce à l'action collective, aux propositions du Parti Communiste Français et du Front de Gauche ainsi qu’aux 4 millions d'électeurs de MELENCHON que s’est opérée la fin du règne de Sarkozy -sanctionnée par une séquence électorale mémorable- permettant ainsi de peser de tous leur poids dans la victoire de François HOLLANDE..

 

L'arrivée d'une majorité de Gauche -qui a placé le changement prédéterminant de politique au cœur de son programme et de son action gouvernementale- devrait prendre les décisions majeurs et progressistes, afin d' améliorer le quotidien de nos concitoyens..

 

(Notre contribution va être jalonnée de citations qui ne seront qu'une vision modeste de ces grands hommes de l'Histoire qu'ils ont su l'exprimer, avec véhémence, en leur temps mais, correspondant plus ou moins à la réalité d'aujourd'hui, afin que l’on se souvienne d'où l'on vient, pour quel idéal nous luttons et pour quel objectif final!!).

 

Les deux premières ne sont que des plagiats de cette figure immense du socialisme français qu'était Jean JAURES :

«  Parce que le milliardaire n'a pas récolté sans peine, il s'imagine qu'il a semé »

« Le capitalisme porte en lui la misère du peuple comme la nuée porte l'orage sur les éléments »

 

Et rappelons-nous ce que nous enseignait LENINE sur le capitalisme :

«  Le 20 siècle marque le tournant où l'ancien capital fait place au nouveau où la domination du capital financier se substitue à la domination du capital industriel ».

 

Après avoir rappelé ces commentaires sur le Capitalisme et sa nature « profonde » qui n'a pas changé hormis sur ses modalités d'exploitation. Pouvons-nous dire pour autant que les politiques ultra-libérales menées en France et en Europe sont définitivement remises en question?

 

Au regard des premières décisions annoncées dans le cadre du budget 2013 (sous la pression d'un lobby patronal) le gouvernement à capitulé, en abandonnant la mesure fiscale frappant plus fortement les plus-values financières d'entreprises performantes et délibérément vendues. Le débat et le vote sur le traité budgétaire signé ce printemps par le duo SARKOZY/MERKEL, ainsi que la loi organique approuvée par une majorité de députés de Gauche et de Droite, peuvent laisser planer des doutes et des craintes. Les politiques ultra-libérales qui ont tant fait mal à nos concitoyens, ce poursuivent avec un « vocable dite de gauche »

 

Pour nous, il existe malheureusement un fossé, qui risque de s'élargir, entre les attentes et les aspirations de notre peuple et la volonté réelle d'y répondre par ceux qui - au gouvernement et au parlement (Assemblée et Sénat) - conduisent la politique de la France d’Aujourd’hui. Les forces du changement (Front de Gauche) se doivent d'être vigilantes et alertes pour que cela n'arrivent pas.

 

Quelles sont les raisons primordiales de ce non sens?

 

Le Capitalisme financiarisé, qui s'est mondialisé, traverse une crise sans précédent. Nous pensons que ses défenseurs les plus ardents (le MEDEF entre autre!) s'opposent à ce que les forces politiques progressistes lui contestent son hégémonie. C'est une des raisons pour le Capital qui lutte pour sa survie, qu'il ne peut y avoir qu'un aménagement de celui-ci, fait de récession sociale, de reculs de civilisation, d'amoindrissement de la démocratie, d'atteinte aux acquis sociaux, aux droits des peuples et de leur développement économique.

 

Pour les tenants du système, les puissants, il n'existerait qu'une seule alternative possible:

 

  • SOIT ON LE COMBAT TOUT EN PRONANT UNE REPTURE TOTALE, EN LE CONTESTANT, POUR CONSTRUIRE UN RAPPORT DE FORCE FAVORABLE POUR L'EMANCIPATION HUMAINE ET LE CHANGEMENT DE SOCIETTE.

  • SOIT ON GOUVERNE POUR LES MARCHES FINANCIERS AVEC DES VARIANTES QUI NE REMETTRONT PAS EN CAUSE SON HEGEMONIE.....

 

Au regard de la volonté d'adaptation du système pour survivre à sa crise, la grande question politique et idéologique qui se pose à nous communistes est :

 

  • QU'EST CE ETRE DE GAUCHE EN 2012, AU 21EME SIECLE?

  • QUE SIGNIFIE DE MENER UNE POLITIQUE PROGRESSISTE ET D'AVENIR AU SERVICE DE NOTRE PEUPLE ET DE NOTRE PAYS?

 

POUR NOUS :

 

Être communiste : c'est avoir la volonté de changer de société de manière radicale, d'abolir et d'éradiquer le capitalisme en mettant en place un système politique, économique au service de « l'humain d'abord », qui le place au centre de toute décision politique sociale, sociétale, économique, écologique, lui apportant des réponses au Vivre ensemble tout en construisant une société qui l'émancipe de toute aliénation (de marchés, de cours boursiers, de dictât du patronat, mais aussi de la privation de ses biens intellectuels....) que ce soit dans la sphère civile ou privée.

 

Être communiste : c'est développer la démocratie participative en étant auteur et acteur d'une société plus juste, qui garantit sa souveraineté de citoyen, ne la soumettant pas à des instances non élues (commission de Bruxelles).

 

Être communiste : c'est protéger ses acquis sociaux et économiques (logement, santé, éducation, droit au travail.....) ouvrant ainsi d'autres perspectives d'avenir que l'austérité que l'on nous impose aujourd'hui.

 

En 2012, on ne peut se réclamer de gauche, que si l'action de ses organisations remet en cause le système actuel. Le capitalisme financiarisé devenu mondial, dont le seul but est de défaire les acquis sociaux, privatiser tout secteur public rentable (comme ceux de la santé, des services de la petite enfance, mais aussi des retraites, de l'éducation, …..) ayant pour objectif d'accentuer les profits d'une minorité d'accapareurs. Aujourd'hui, il nous est impossible de nous prétendre de gauche si, par notre action nous pérennisons le Capitalisme. Que l'on cautionne, des mesures qui le maintiennent en l'état et appauvrit les peuples en imposant des politiques d'austérité afin que les puissants s''enrichissent, tout en ne contribuant pas à l'effort de l'impôt, (voir la multiplication des délocalisations non dénoncées par les différents gouvernements).

 

On ne peut se prétendre de gauche, si on ne dénonce pas la finance qui crée des inégalités sociales, ne répondant pas aux attentes et revendications populaires de nos concitoyennes et concitoyens.

 

Être communiste :c'est d'être au service d'un peuple, d'un pays, pour le Vivre ensemble et non être au service d'une minorité qui s''est accaparée tous les pouvoirs, médiatiques, politiques, juridiques etc.... Malheureusement la gauche actuellement au pouvoir n'a ni la volonté, ni l'engagement politique d''apporter les réponses appropriées. (N'oublions pas que 99% de la population participent à l'effort commun alors que le 1% restant s'accapare, le monopole des richesses).

 

Le Parti, le Front de Gauche, leur combat, leurs luttes quotidiennes, leur apport au débat parlementaire et dans la société, doivent contribuer à ce que le changement voulu, espéré par la majorité de nos concitoyens ,en Mai/Juin, devienne réalité dans leur vie de tous les jours, ne restant pas simplement « un slogan de campagne électorale».

 

Nous ne voulons pas et ne parions pas ( comme la droite, l'extrême droite) sur l'échec du Parti Socialiste. Sa chute (les premiers sondages l'indiquent même s'il faut s'en méfier ) pourrait entraîner celle de toute la gauche et aurait pour conséquence le renforcement de la droite et surtout de son extrême.

 

Nous devons porter la parole des forces vives de la Nation et du monde du travail pour la mise en place d'une véritable politique de gauche, garantissant la réussite du changement.

 

Tâche, certes immense! C'est à cet objectif que nous devons nous consacrer pleinement, en proposant les mesures, ainsi que les solutions, pour répondre aux attentes de toutes celles et tous ceux qui ont placé leur espoir, en nous faisant confiance en ce printemps 2012.

 

 

LA DEMOCRATIE AU SERVICE DU CHANGEMENT DE SOCIETE!

 

Les Grecs anciens (les Athéniens), définissaient la démocratie, comme l'action publique et politique au service du peuple, pour le peuple, par le peuple avec le peuple. La démocratie était l'outil essentiel pour que « les citoyens libres de la cité » puissent participer aux décisions qui les concernaient.

 

Pour le Parti, Le Front de Gauche, la démocratie doit devenir un moyen, un outil d'une politique émancipatrice, progressiste, de transformation sociale au service du plus grand nombre.

 

Être communiste veut donc dire, s'appuyer sur le peuple, ses revendications et ses aspirations. Développer une démocratie participative dans tous les domaines (public, privé) qui remet en cause la domination régalienne de cette caste (les possédants). Nous devons construire des mécanismes qui réduisent leur nuisance et leur toute puissance dans la vie du pays.

 

Nous devons avoir la volonté politique de lutter contre le fatalisme prôné par les forces qui veulent perpétuer le système actuel , malheureusement la majorité socialiste sortie des urnes de ce printemps y contribue.

 

Nous devons agir contre tout acte et discours sous couverts de « social » reprenant les théories de l'UMP, sous prétexte que l'on ne peut faire autrement au nom de la « sacro-sainte » efficacité économique supposée du capitalisme qui serait adulé par ses fervent admirateurs. En quelque sorte, la seule action positive aujourd'hui, serait d'améliorer ses dévoiements, en y collant un emplâtre sur une jambe de bois.

 

Nous devons nous appuyer sur les citoyens de ce pays et de l'Europe, pour dénoncer cette politique dépassée.

 

Nous communistes, si nous voulons redevenir crédible aux yeux des Françaises et des Français, nous n'avons guère de choix que de développer de nouveaux concepts, de nous opposer simplement à toute politique de droite,. De combattre les partis qui servent les intérêts du capital même s'ils se réclament d'une « certaine gauche ».

 

Nous communistes, notre objectif fondamental est de créer les conditions d'un rapport de force favorable aux idées de transformations sociales, progressistes, de changement révolutionnaire de la société, afin de vaincre le système. Notre position se doit d'être le constat de l'échec des politiques de droite et de gauche dite « sociale libérale ».

 

Où nous mènera donc l'obscurantisme du libéralisme et de sa déchéance?

 

Il est de notre devoir d'y contribuer en tant que Parti, d'agir pour rassembler au sein du « Front de Gauche » avec l'ensemble des collectifs de défense (exemple : l'hôpital public notamment celui d'Argenteuil), toutes les forces sociales, politiques, syndicales, citoyennes qui veulent participer à cette œuvre d'émancipation intellectuelle et collective. Cela doit se traduire dans nos actes futurs, par le refus de toute entente avec des organisations qui rendent pérenne par leur action, le système actuel.

 

Souvenons-nous que pour les penseurs marxistes l'unité entre organisations c'est :

« Pas l'unité pour l'unité mais.... l'unité réalisée doit être l'outil pour atteindre au parti qui prône le changement de société, de parvenir à l'objectif fixé : la construction de cette nouvelle société de l'humain d'abord ».

 

Même si nous devons garder « la porte ouverte » à des débats, des échanges, avec d'autres forces qui se réclament de la Gauche, notre objectif premier n'étant pas d'avoir des élus avant tout, mais c'est de contribuer a ce que notre peuple puisse admettre qu'il existe une autre voie pour mieux vivre, en opposition à la survie du système capitaliste avide de profits et prédateur.

 

L’établissement d'un rapport de force dans la société doit être mise en place, afin de la transformer en organisant les résistances, les rassemblements politiques, de proposer d'autres choix économiques, sociaux, écologiques et sociétaux, de combattre les inégalités, les choix de récession, les politiques d'austérité, quelque soit la force politique au pouvoir.

 

A quoi sert d'avoir un semblant de pouvoir, si celui-ci n'est pas détenu par les politiques mais par les financiers. Notre militantisme est en contradiction avec cet état de fait. Notre engagement, notre mot d'ordre est « l'humain d'abord ».

 

Nous sommes un Parti de militants qui doivent accepter de développer une démocratie participative, au sein de notre propre organisation, au service du changement de société et de notre peuple. Un parti qui, par la démocratie, permette à chaque sensibilité de garder son point de vue mais, dont le respect du fait majoritaire soit "l’alpha et l'oméga" du vivre ensemble et de continuer ensemble de lutter pour notre but commun, la construction de cette nouvelle société dont l'humanité a tant besoin pour sa survie. Un Parti qui accepte les différences dans le respect de chacune et de chacun sans qu'aucun n'essaye d'entraver l'essor de l'organisation au service de notre peuple et de notre pays.

 

Nous sommes un Parti de militants qui acceptent la gouvernance lorsqu'elle est mandatée par le peuple, seul détenteur de la souveraineté nationale et du pouvoir démocratique. C'est la raison d'être de notre Parti.

 

Souvenons-nous que ce fut le choix majoritaire des socialistes de la vielle maison « SFIO » lors du congrès de Tours en 1920.

 

En ce début du 21ème siècle, soyons dignes d'eux en poursuivant leur combat qui reste « malheureusement » plus que jamais actuel.

 

 

AU 21EME SIECLE, S'ASSUMER FIEREMENT COMME COMMUNISTE !

 

N'oublions pas que pour le philosophe KARL MARX, la définition du communisme était : :

« Le communisme n'est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l'état actuel des chose».

 

Reprenons l'adage jaurésienne :

«  Un peu d'internationalisme éloigne de la patrie, beaucoup en rapproche »

 

Citons que l'illustre Jean JAURES a dit sur les fondements et valeurs de la république :

« Je n'ai jamais séparé la République des idées de justice sociale dans la vie privée, dans la sphère publique, sans lesquelles elle n'est qu'un mot »

 

Et il poursuivait :

« La république c'est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance religieuse à avoir sa part de la souveraineté ».

 

Ces deux citations de Jean JAURES mettent à mal la substance du capitalisme basée sur l'individualisme.

 

Souvenons-nous ce que disaient les premiers républicains issus de la révolution française de 1789 (Robespierre, Diderot, Talleyrand....)

« le pauvre, le riche, doit contribuer à hauteur de ses moyens en impôts afin, que la république puisse redistribuer les sommes obtenues, non en fonction de la richesse payée mais... afin de permettre à chacun des citoyens quelque soit le montant réglé, de bénéficier des services (sociaux, éducation, logement, santé...) que la république doit à chaque citoyen pour s'élever dans la société ».

 

En fait, être communiste aujourd'hui, c'est être fidèle à nos pères fondateurs de la République et de la Révolution de 1789, du socialisme, du communisme, sans lesquels nous n'aurions pas de bases analytiques et scientifiques pour répondre aux défis que posent le système capitaliste financiarisé et mondialisé du 21ème siècle, en étant à l'écoute des Françaises et des Français., à leurs aspirations et revendications actuelles. Les inégalités sociales générées par la finance, sont l'espoir d'un changement de situation (rêve américain) qui n'arrivera jamais à l'échelle du citoyen par l'individualisme. L'humain peut s'épanouir individuellement, en se construisant dans une société collective.

 

Souvenons-nous de la citation plus actuelle que jamais de Karl MARX :

« il ne peut avoir d'épanouissement et de bonheur collectif sans épanouissement et de bonheur individuel » 

 

Et celle du chercheur marxiste Paul NIZAN :

« La lutte communiste contre l’individualisme ne signifie pas autre chose que la lutte réelle pour le développement de l’individu » 

 

Ayons en mémoire aussi ce que LENINE à pu dire à la veille de la grande révolution Bolchevique qui a bouleversé pendant 90 ans le 20ème siècle :

«  Là où il y a une volonté, il y a un chemin ».

 

Soyons les nouveaux bâtisseurs du monde nouveau. Celui où l'homme sera maître de son destin et même; si le combat est rude et long,, le combat pour le changement de société doit être pour nous, les communistes, un processus continue qui associe les forces vives de la nation, en n'oubliant pas que ceux qui nient, haut et fort, la lutte des classes, sont les mêmes, qui la pratique avec dureté et cynisme; le patronat et les forces politiques libérales qui veulent maintenir le système capitaliste.

 

Être communiste aujourd'hui, c'est plus que jamais être au service d'une classe, celle que l'on exploite, que l'on aliène, celle du monde du travail et des forces vives de la nation, de France, d'Europe et du monde.

 

Et comme Jean JAURES l'aurait pu, sûrement le proclamé, lors de notre 36ème congrès

« Le courage, c'est aller à l'idéal et de comprendre le réel ».

 

Faisons de ce congrès une nouvelle page d'Histoire. Une belle et grande page d'histoire où, enfin, naît une société « de l'humain d'abord ». Que finisse cette société, où le capitalisme bafoue et piétine les droits humains. Faisons en sorte que ce qui nous unis soit plus fort que ce qui nous divise. Le monde du travail et la jeunesse, attendent de nous des réponses à leurs attentes, à leurs souffrances.

 

Sortons de ce congrès avec une seule volonté, celle de servir notre peuple en lui proposant une autre perspective pour mieux vivre et bâtir, avec lui, une autre société plus juste, faite d'égalité sociales.

 

Être communiste: c'est être au service de tous et non de se servir soi-même !

 

Mohand Ghilas & Jean-Pierre Péry

 

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Contribution collective, section de Bezons : Être Communiste, pour un choix de société !

le 26 October 2012

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